Après un détour des têtes en l’air par le Décathlon d’Annecy, nous nous enfilons rapidement sous terre avant que le soleil ne nous en dissuade.
Après une courte pause au bivouac pour manger et refaire les kits, nous partons dans le réseau parallèle là où je m’étais arrêté la dernière fois. Guillaume part devant perfo en main. Cédric et moi suivons en levant la topo. Au pied du 1er puits (P10 environ) 5 départs :
– 2 se rejoignent rapidement et conduisent l’actif plus en profondeur. Guigui ne l’a pas suivi, cela sera donc un 1er « ? »
– 1 se colmate au bout de 5m
– 2 en haut d’une pente boueuse dans un nouveau rétrécissement du méandre
De ces deux passages nous empruntons celui du bas qui par un P20 nous ramène à -300 dans les puits principaux. Guigui cherche le passage le plus confortable pour la main courante d’accès au puits suivant (P67 sur l’ancienne topo). Au final, l’option fond de méandre reste l’option la plus simple ; il part équiper la fin de ce puits (nous nous étions arrêté sur une margelle à 40 mètres du fond la dernière fois où nous sommes venus là).
Pendant ce temps, Cédric et moi remontons d’un puits pour aller vérifier une petite escalade que j’avais repérée. Je fais les 2 pas d’oppo et derrière 2 galeries partent. Je laisse celle de droite pour une autre fois. Dans la galerie de gauche, nous revenons à la salle carrefour part le 5ème départ. Nous réalisons la boucle topo et partons rejoindre Guigui.
Il nous attend au fond du puits en buvant une soupe. Le méandre infernal (et pour le moment terminal de l’A2) est devant nous… Nous n’avancerons pas très loin dedans. Il se passe bien de profil, à ceci près qu’il faut passer à légèrement en hauteur…
Nous remontons en levant la topo de ce puits et continuons vers le bivouac en déséquipant le puits de la lucarne qui est maintenant shunté. Suite à une mésentente, Guigui remonte au bivouac par les puits parallèles et leurs passages étroits.
Ce n’est pas la grande forme, la douleur de Guigui à la main s’est réveillée et je suis bien barbouillé depuis plusieurs heures. Nous sommes donc bien content de dormir au bivouac.
Après une bonne nuit, nous faisons le plein d’eau, l’inventaire du matériel et ressortons à 13h, tout juste pour s’attabler autour de diots au vin blanc, de gratin de crozets et de bière chez Chantal.