C’est un exercice hivernal de nuit qui est proposé par le 3SI, avec 3 exercices en parallèle. En arrivant parmi les derniers, je vois passer des motoneiges et des véhicules à chenilles. Il y a beaucoup de spéléos, plein d’uniformes différents et une grosse logistique, c’est très impressionnant.
À peine enregistré au PC et affecté au secours dans le scialet du Tonnerre, il faut que j’aille tester l’arva. Notre équipe doit rapidement confier ses kits à une motoneige pour qu’elle les dépose plus haut à l’embranchement.
Ça c’est la théorie, nous partirons en réalité quasiment 30 minutes plus tard, avec nos sacs sur le dos. Ouf, j’avais peu que ce soit trop facile 🙂
En chemin, j’en profite pour comprendre quels sont les rôle et périmètre de chaque corps de métier. C’est très particulier dans le coin et tout le monde semble bien s’entendre.
Nous ne sommes pas affectés à la zone d’entrée, tant mieux parce qu’il caille bien et le vent n’arrange rien du tout !
Nos ateliers sont très simple et notre chef d’équipe est omniprésent. Et à part un perfo à partagé avec l’équipe du dessus, nous finissons rapidement et soit sortons les ponchos pour attendre soit en profitons pour nous balader.
L’exercice au scialet du Tonnerre terminé, nous serons ramenés par un véhicule à chenille jusqu’à l’embranchement. Nos kits, eux, seront ramenés au PC, ou nous attends une croziflette et un debriefing.
Il faut -10°C et par habitude, j’ai mis le frein à main. Donc il est bloqué et aucune tentative pour réchauffer les freins ne les débloquera. C’est balot, j’ai beaucoup de matériel de la 3SI à l’arriève, que je devais déposer à la caserne des crs. Qu’à cela ne tienne, j’ai le chauffage au gasoil et Camille Onète est plutôt bien isolé.
Le lendemain matin, je suis réveillé par des cris d’enfants, qui vienne prendre des cours de skis ou profiter en famille, mais il fait toujours -3°C. Après moultes tentatives de débloquage des freins, ce sera un 4×4 qui me tractera et fera céder la dernière résistance.
J’appelle donc Charles pour aller déposer le matériel 3SI et celui ci me propose un café et des crèpes dans la cour de la caserne pour me remercier. J’apprendrai plus tard que c’est le Charles dont me parle Cécile PACAUD depuis un bail.
Participants à l'activité
Clément B.