Que faire en ce dimanche ?
Ne me sentant pas d’être leader sur du « super lourd » (Crapo par exemple) et n’ayant dégun pour m’aider, on reparle de la Belle Inconnue et de sa voisine Morette.
On l’a tous fait sauf Camille, et Romain le referait volontiers.
Arrivée au début, la Balle Inconnue n’est plus aussi belle : presque à sec. P—–, on est pourtant qu’en juin (voir photo)
On passe la grotte sans encombre.
Romain me fait une belle « boulette » dans la C20 se trouvant après être sorti de la grotte : J’équipe en double sur un arbre RG (descente plus sympa que d’utiliser le point en RD) en mettant bien le milieu de la corde derrière l’arbre, le débit « phénoménal » ne représentant pas un grand danger en cas de toronnage.
L’ami ne sortant pas assez de corde en avance du sac, se fait surprendre par un nœud dans son descendeur, et arrive en bas comme il peut, faisant glisser le brin, resté libre, heureusement qu’il y avait un peu de marge, et du fond.
« Le train sifflera trois fois », mais pas romain, je m’engage derrière, toujours en double constatant alors qu’un brin est trop court….
Du coup, avec une sincère et reconnaissante pensée pour les cadres qui m’ont appris des techniques de réchaps…
Nœud de blocage des deux brins sous mon descendeur, bloqueur au dessus (toujours longé), sangle en guise de pédale, commençant un passage de nœud, jusqu’à ce que Romain me propose de retenir le grand brin pour me faire descendre sur celui qui est trop court.
Du coup, nœud de 8 du petit brin sur mon pontet, après avoir, hissé sur ma pédale, défait mon nœud d’arrêt (demi clé toujours en place), j’enlève mon descendeur de mon pontet, et sous mon poids, les deux brins coulissent en sens contraire, me ramenant en bas délicatement.
Tirant sur le tout, j’arrive à ramener mon double 8 qui était monté en rapide sur les deux brins jusqu’à moi pour le défaire, la descente en double étant maintenant ré équilibrée.
Ce qui m’évite de siffler 3 ou 4 fois pour faire comprendre aux deux autres équipiers qu’il faut remonter la corde et la remettre en place.
Du coup, descente en 3h à 4 au lieu de 2h/2h30.
Précision : la dernière cascade se contourne par une sente faite à l’usure des passage, sauf pour les fans de mikado.
L’après midi, on monte à Morette. Le débit est déjà plus sympa qu’en face.
Après la « grande », qui se passe trés bien comme je l’avais prévu : je descend en avant dernier avec la corde de rappel pour que le dernier n’ait pas de souci de démélage, on rentrera par le chemin à touristes, les rappels restant ne cassant pas cinq pattes à une brebis.
Transition avec « brebis » pour dire que nous sommes arrivés à la fromagerie avant la fermeture !
Précision. Ne pas arrêter le rappel sur la partie de roche plate, mais continuer dans le bassin à touristes 8m plus bas. Il n’y a pas de point, et c’est pas que la désescalade soit compliquée, mais c’est plus sympa de faire la surprise au milieu des promeneurs.
Une journée très sympa, couplée pour moi à une bonne expérience humaine et technique de mise en pratique de techniques vues et répétées uniquement en stage.
TPDE : 4h au total
Participants à l'activité
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