Ne soyons pas sadique et ne faisons pas attendre Xa plus longtemps. Voici le
CR de notre weekend au Folly
Vendredi
Nous partons de Lyon à 20h et profitons de notre proximité avec Genève pour écouter en direct les commentaires du match France-Suisse sur la radio Suisse. D’après le commentateur la partie est moins facile face aux français que face à ces « Braves Équatoriens ». Nous arrivons à 22h30 au parking et constatons que le chemin est surbalisé en prévision du trail de dimanche. Nos sacs sont relativement légers (en tout cas celui de Steph et le mien) et attaquons marche d’un bon rythme. Carx qui fait sa première sortie avec les Vulcains regrette rapidement d’avoir gardé le pantalon et la polaire (il regrettera également plus tard de ne pas s’être renseigné d’avantage sur le CP62). Nous prenons nos quartiers au refuge un peu avant minuit.
Samedi
Nous commençons la journée par un café chez Jean et profitons qu’il ait encore peu de monde pour parler du camp du 14 juillet. Nous décollons ensuite rapidement et arrivons au CP62 avant midi pour pique-niquer. L’entrée est cette fois complètement libérée par la neige. Le névé est désormais très réduit.
Au niveau de la désob, nous constatons que la fonte des neiges n’a pas détruit le barrage mais a tout de même entraîné pas mal de boue au fond du siphon. Une fois l’eau évacuée, cela n’empêche cependant pas le passage. J’attaque le front de taille et gagne un bon mètre avant de laissé la place à Steph pour aller faire de la maçonnerie au niveau du barrage.
La terre sèche et les cailloux s’accumulent renforçant le barrage et mettant en partie fin au « piège avaleur de bottes ». Malgré tout, il faut toujours faire attention à ne pas ensevelir le tuyau. Alors que le froid commence à émousser sérieusement notre volonté, Carx relaie le message tant attendu
« Ça passe ! »
« On peut donc y aller ? » « Non, encore 3 ou 4 traîneaux ! » En réalité, Steph tel une taupe a creusé devant lui tout en rebouchant derrière lui. Et c’est en fait peut-être quelques dizaines de traîneaux qu’il reste à extraire. Malheureusement le bac nous lâche avant que nous puissions terminer le boulot. Steph est donc contraint de reboucher ce qu’il a creusé pour pourvoir revenir. La galerie qui était confortable reste malgré tout franchissable (mais tout juste).Transi de froid, Carx remonte pendant que nous allons voir ce qu’il y a ensuite.
Derrière la cloche, on progresse en rampant sur 5 mètres dans la conduite désobstruée remontante. Les 5 mètres suivants, à l’horizontale, sont franchis facilement à 4 pattes dans le sable avant de pouvoir se redresser. La conduite forcée fait alors 2-3 mètres de diamètre et tapissée au sol par un éboulis remontant. 10 mètres plus loin, nous sommes arrêtés sur une trémie aspirante a priori assez facile à désobstruer. Il est néanmoins assez difficile à dire si, derrière, la galerie continue à remonter ou si elle replonge.
En revenant de quelques mètres sur nos pas, un boyau assez facilement pénétrable sur la droite donne accès au bout de 5 mètres à une conduite forcée bien circulaire d’un bon mètres de diamètre et qui descend à environ 30°. Celle-ci mène après une dizaine de mètres à une nouvelle galerie (3-4 mètres de large, 6-7 de haut) qui se développe à la faveur d’une faille Sud-Nord (aval).
En amont comme en aval, celle-ci s’interrompt après quelques mètres. Cependant, au point bas, un petit triangle dans la roche laisse passer un courant d’air soufflant prometteur. Quelques seaux pourraient libérer le passage rapidement.
Un autre conduite forcée de 1,2m de diamètres, parallèle à celle qui nous amené dans cette galerie, débouche à environ 3 mètres de haut et nécessitera de poser un ou deux goujons.
Nous ressortons satisfaits de notre journée. Avant de redescendre pour savourer la bière de Jean, Steph et moi prenons 1h pour aller prospecter en direction du CP1 (direction prise par les galeries). Nous remontons ensuite par le CP1, le CP21 et le CP24 sans rien trouver d’intéressant.
A noter que le volume de neige dans le CP1 est comparable à celui d’une fin d’été aux dires de Steph. Cela peut donc constituer un objectif intéressant pour le mois d’août.
TPST : 7 heures
Dimanche
Le réveil se fait progressivement, au gré des quelques 600 trailers qui descendent devant le refuge. Pendant que nous entreprenons l’inévitable lavage de matériel, Steph part en reconnaissance des voies sous le refuge en prévision du camp jeunes. A priori, le terrain de jeu est idéal avec un accès en rappel.
La ballade a également mis en évidence l’intérêt de prévoir à l’occasion une demi journée de prospection dans les dalles sous le refuge.
Nous redescendons au parking après avoir savouré un bon farcement et une tarte au citron (et ou il n’y avait plus de myrtilles une nouvelle fois)