Vendredi 4 janvier
Je récupère tout le monde au péage de Chambéry. Nous montons doucement au refuge, il y a de la neige dans le près en bas, mais il elle ne devient vraiment continue et épaisse à partir de l’intersection avec le chemin du haut. Nous arrivons au refuge un peu après minuit, sans avoir chaussé les raquettes.
Samedi 5 janvier
Nous préparons un peu de corde et quelques amarrages pour, d’une part ré équiper le lavoir par le haut, et aussi pour attaquer l’escalade terminale de cette zone.
Je fais la trace en raquettes pour monter au trou, et nous entrons à 12 h 45 dans le V4bis, direction les amonts.
Arrivé à l’aval de la Rivière aux Excentriques, nous nous séparons : Steph et Antoine vont ré équiper le Lavoir, et déséquiper la partie du lavoir entre le boyau arrivant des 2 Bœufs (accès historique) et le terminus des années 80, tandis que Fred et moi attaquons la topo de la jonction entre l’aval des la Rivière aux Excentriques et de la galerie des Aiguilles, cheminement utilisé depuis un certain nombre d’années, mais non topographié.
Une fois ce bout fait (sans fouiller les départs, et il y en a au moins un qui serait à voir/topographier), nous remontons la galerie des Aiguilles (je n’avais pas vu le rééquipement de cet été, chapeau pour le travail qui a été effectué, c’est super !) jusqu’au puits du Raccourci. Nous le descendons, et recommençons à sa base la topographie. Cette fois, nous remontons en direction de la Gadoue, bouclons avec le dernier point topo que j’avais fais avec Arno, puis topographions le lavoir sec jusqu’à la base du puits des 2 Bœufs.
Nous rangeront ensuite le tout, et montons le Puits des 2 Boeufs et le puits Parr’éau. Au sommet du lavoir, nous nous accordons une petite pause bouffe, il est 19 h 30, et nous avons l’estomac dans les tallons, le petit dèj est loin. Steph et Antoine nous rejoignent rapidement, ils finissent juste de remonter du lavoir, bien trempés. Après avoir avalé quelque chose de chaud, Fred et moi attaquons la descente du Lavoir sur la corde de 8 nouvellement équipée, tout en faisant la topo (à la boite topo, bien sûr, je ne suis pas sûr qu’on aurait pu le faire au laser. Les portions non ré équipées lors de cette sortie sont dans un état de délabrement assez avancé, la crue du printemps-été 2012 n’a pas pardonné, même si les cordes étaient au maximum « hors crue ». Une fois la topo terminée, nous remontons, et Fred déséquipe en tentant de récupérer le maximum de matériel. Il n’y a que dans le premier P20 (du haut) que nous laissons 4-5 plaquettes que nous n’avons pas pu atteindre avec notre chargement. Il faudra le redescendre en pendulant la prochaine fois.
4 h après avoir démarré la topo, nous sommes de nouveau devant un bol de soupe/thé chaud. Fred et Antoine sont partis attaquer l’escalade terminale (E30 environ). Vu l’heure, d’un commun accord, Fred et moi décidons de trier le matos que nous avons remonté, et d’aviser une fois fait. Nous coupons toutes les touches, et nous retrouvons avec quelques longueurs de cordes de 10 à 15, difficilement 20 m de long, et un nombre incroyable d’anneaux, voir moins… Steph et Antoine nous rejoignent lorsque nous arrivons à la fin de notre kit : ils sont montés de 15 m, mais ont arraché les connectiques du perfo, et donc, ont du redescendre. Il reste une 15aine de mètres à escalader en artif. Steph nous signale que cette escalade est bien aspirante ! Il doit y avoir une entrée supérieure, il nous faut la trouver la surface n’est pas loin !
Nous tentons de finir la bouffe que nous avions prévue, plions les kits, et prenons le chemin de la sortie, par la galerie des Aiguilles. Durant tout le retour, le trou est en régime estival, dehors, il doit faire chaud. Nous avons probablement eu raison de ne pas aller dans l’aval ce weekend. Au niveau du pseudo siphon, la corde (que j’ai toujours connue tonchée) casse sous le passage d’Antoine qui remplit une botte. Avec une des nombreuses ratailles du Lavoir, nous changeons la corde.
Nous sortons à 5 h 45, il fait doux, et c’est agréable de se changer dehors vu la température. TPST : 17 h, pour une 50aine de points topos, 15 m de première, et surtout une grande page de tournée !
Dimanche 6 janvier
Couchés à 6 h 30, réveillés par le réveil à 11 h 30 parce qu’il parait qu’il y a un train à prendre, nous déjeunons, trions les kits de la veille, et rangeons le refuge en 2 h. Nous descendons à la voiture sous un bon soleil.
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons chez Jean pour récupérer le caisson de recompression.
Voilou, une bonne chose de faite.
Xav