Rendez vous en début de matinée au parking de covoiturage à Beynost, puis direction le massif du Grand Colombier dans le Bugey.
Nous démarrons la marche d’approche du gouffre de l’Empogne vers 10 h 15 en suivant les indications en notre possession qui datent des années 1970. Les chemins décrits n’existent plus, la carcasse de voiture a été nettoyée depuis longtemps. En essayant de suivre des chemins abandonnés et en interprétant le descriptif d’accès, nous tombons sur un lapiaz en forêt mais il ne correspond pas à l’altitude de la cavité, 1 234 m, qui doit être correcte. Nous ne trouvons rien.
Nous essayons de prospecter en utilisant les coordonnées connues de la cavité, qui ne correspondent pas du tout au descriptif d’accès. Nous ne trouvons rien non plus.
Nous pique niquons puis nous nous rabattons sur le plan B, le gouffre de la Perche, que nous trouvons sans aucune difficulté. La marche d’approche est de 30 minutes car la piste d’accès est encore bien enneigée. Nous entrons sous terre un peu avant 15 h 00.
La cavité est protégée par une grille de voirie. Un P6 démarre juste après s’être engouffrés dans la cavité. 3 autres P6 s’ensuivent. Un court méandre très étroit s’enchaîne. Emilien bute sur l’obstacle et fait demi-tour. Nous poursuivons notre progression dans la cavité qui suit le pendage par une conduite de belles dimensions. Une main courante en fixe permet de contourner un puits. Nous arrivons à la salle des cratères, esthétique avec son mur de glaise. Au milieu de la salle, un passage permet de poursuivre dans une galerie qui suit le pendage pour se terminer sur un bouchon de glaise à -148 m. Seul Stéphane rejoint le fond sur la corde, Fred et Guillaume ne descendent pas. Le plafond de cette galerie est très lisse et droit, on croirait un ouvrage en béton.
Nous observons quelques chauve-souris (un murin de Natterer et 3 murins à moustaches ou de Daubenton).
Retour sur Lyon après nous être arrêtés dans un bar-pizzeria à Culoz.
Dimanche, nettoyage du matériel à Mriribel.
Profondeur : 148 m
Quelques photos de Stéphane sont jointes au compte rendu.