Inscris à la cession de novembre pour obtenir mon CP Tir, j’arrive à Limogne en Quercy le dimanche soir et plante ma tente dans un pré sous des bourrasques violentes. je me sens bien seul au monde car plus paumé que Limogne, bah y a pas grand chose…
J’en profite donc pour commencer à réviser et bouquine à nouveau le » Spéléologie et explosifs » du SCLQ (Spéléos des Causses de Limogne en Quercy).
Réveil matin 7h, je plie la tente et décolle pour le centre du village à la recherche d’un bar et d’une boulangerie; sauf qu’à Limogne, on ne travaille pas avant 9h visiblement… Tanpis.
J’arrive au point de rdv (la maison des chasseurs, quel bon endroit!!!) et l’on attaque par les formalités et surtout le café! Un bon point pour l’organisation!
S’en suis du bourrage de crâne intensif (termes professionnels, essentiellement de carrières, de règlementation…) le reste de la journée ainsi que le lendemain jusqu’à la visite médicale où nous avons pu constater l’efficacité et le professionnalisme de la médecine du travail:
« -Le médecin: Avez-vous des problèmes particuliers, de phobie ou de dépression ou autres?
-Moi: Oui je suis claustrophobe!
-Le médecin: Ah! Mais je croyais que vous faisiez de la spéléologie?! Comment faites-vous?
-Moi: Je me soigne plutôt bien et je suis suivis par une cellule psychologique au sein de la fédération de spéléo.
-Le médecin: Ah bah d’accord! C’est parfait ça! Et sinon rien d’autre?
-Moi: Non rien de particulier, je pense qu’on a fait le tour.
-Le médecin: Oui, bon bah honnêtement, je ne vois rien à ajouter; pour moi il n’y a aucun problème. Vous semblez bien aller! »
A 100€ la visite d’un quart d’heure, bien-sûr que je vais bien!
On en rigole mais ça fait bien mal au c.l (à vous de trouver la lettre manquante 😉 )
Bref, sur le retour on aperçoit une petite brasserie local (brasserie Ratz); on déguste et on fait le marché; je repars donc avec un carton plein!
Le mercredi matin bourrage de crâne à nouveau suivi pour l’après-midi d’un exercice pratique en carrière. 10 trous à charger, diamètre 89 mm, profondeur 8 m, surface au sol environ 15 m x 6 m; ça change de nos chantiers de désob pardis! La Jarjatte avancerait beaucoup plus vite avec ces moyens là!
S’en suit le petit jeu du formateur (Daniel Valade): faire voler un casque de la seconde guerre mondiale le plus haut possible. Ça commence avec un déto seul; ça vole jusqu’à 4-5 m; puis déto+un peu de cordeau: ça vole beaucoup plus haut 15 m; puis avec encore plus de cordeau: ça vole et ça se casse en trois morceaux! (D)Etonnant!
Le jeudi est consacré à…du bourrage de crâne pour une bonne partie de la matinée puis révision pour l’écrit et ce jusqu’à la fin de la journée.
De manière générale il a fallu quand même bien réviser tous les soirs car ça n’était pas joué d’avance! Les repas furent bien bons et bien arrosés. Et l’ambiance était bien franchouillarde!
Vendredi, jour d’examen, écrit, puis pratique et enfin oral; un peu de stress mais pas trop quand même. Tout semble bien se passer.
Les résultats se font entendre: 100% de réussite haut la main! OUF!!!
La major paye son apéro, puis resto avec tous. 16h je décolle et me dirige vers Cahors pour acheter du vin.
Seul déception: ne pas avoir pratiqué sous terre!