L’idée était de faire une sortie entre « stages perfs » pour se débrouiller tout seuls.
Je propose Antona pour l’avoir déjà fait il y a quelques années avec Fred, seule Geneviève réponds présent, on sera deux.
Arrivée au parking voiture 09h30,
Arrivée au trou 10h00,
Geneviève équipe l’entrée sur l’arbre, entrée dans le trou 10h30
La corde fixe de l’escalade de 10m est toujours en place, bien fixée, pas tonchée, mais bien grasse.
Je reprends la suite de l’équipement. A Antona, c’est une broche + un spit à visser. Parfois deux broches, parfois deux spits.
Je trouve la lucarne, me balance, et commence à équiper. Je passe la tête pour regarder, vois une belle broche sur la gauche, et sécurisé par poignée longée, je traverse les pieds devant, puis j’équipe la suite.
Geneviève qui devait reprendre l’équipement à la corde suivante, reste dubitative entre les monobroches, les spits trop bas, le spit entouré « ne pas utiliser », elle me laisse équiper la petite MC avant de passer à l’enchainement final.
Vu l’heure qui tourne, en envisage de s’arrêter après l’avant dernier puits que j’étais en train d’équiper.
Arrivé au pied de celui ci, je trouve l’endroit pas très confortable ni très safe pour pic-niquer et je vois une belle double broche à l’aplomb du dernier puits.
Je mets mes deux mousquetons et mes oreilles dedans, et constate que le spit unique à mi course marqué dans la topo ne sert à rien : on à un joli 20 m sans aucun frottement.
Nous sommes en bas à 14h.
Geneviève commence la remontée à 14h20. On entends des voix. La fatigue ? Non un groupe de Dardilly, descendu sur nos cordes, qui du coup ne touchera pas le fonds.
On remonte donc derrière eux.
On galère un peu à repasser la lucarne, surtout que nos visiteurs ont fait remarqués à Geneviève que j’avais loupé deux spits juste au dessus de la sortie de ladite lucarne.
Effectivement, de là on les voit bien, dans l’autre sens, on focalise sur la broche de gauche.
Tout en restant sécurisé avec ma poignée longée, je joue de la pédale pour transférer mon poids d’un endroit à l’autre, et défaire mon équipement, et retraverser le trou.
Geneviève reprends le déséquipement à la plate forme suivante.
Je sors en premier, et inspiré par les exercices d’auto secours vu au stage perf2 canyon, je joue de la poulie-bloc pour remonter les deux kits bien lourds dans le P30 d’entrée, ma coéquipière me rappelant de ne pas oublier de lui renvoyer la corde, ce que je n’oublie pas de faire.
Elle remonte à son tour allégée de son kit, tout le monde (on est toujours que deux) dehors à 17h30.
TPST 7h
La spéléo à deux, pourquoi pas, enfin jusqu’au nettoyage des cordes.
Décor : en débordant le semaine dernière, l’Ain a ensablé tout le bord sur lequel on avait nettoyé les cordes des JNSC, en plus il fait nuit.
On passe une grosse heure à nettoyer en tenter de lover sans les re salir nos 200m de cordes, retour Lyon une heure plus tard.