Samedi 17 juin
Nous avons rendez-vous à 10 h à côté du trou. Côté Vulcains, Pernard et Josiane sont à l’heure. Ensuite, j’arrive vers 10 h 30, et Steph et ses enfants vers 10 h 40… Les Adams sont déjà prêts, et vont travailler au fond, creuser dans la glaise !
Pendant ce temps, nous profitons du soleil pour faire un bon pic-nic. Steph, Pernard et moi entrons sous terre vers 14 h. Au P22, je fais 2 visées topo pour compléter la topo du stage topo de 2008 (après coup, je me rendrai compte qu’il ne manquait pas que le P22, mais une partie des puits précédents et de la main courante d’accès au P22…). Steph avance comme il peut en faisant le sherpa : il y a un stock de planches à descendre en bas ! Bernard et moi reprenons la topo à partir de la cloche de la grosse désob de Mich Much, et ce jusqu’au fond que nous ne connaissons pas. En effet, ça fait plus de 10 ans que nous ne sommes pas venus dans ce trou ! A la sortie de la grosse déobs de Mich Much, nous croisons Mich Much et Thierry qui remontent avec Antoine, qui a eu l’air d’apprécier la boue de l’Ain !
La suite de la cavité reprend de l’ampleur, même s’il y a toujours pas mal de glaise. Toutes étroitures ont été bien travaillées, ça passe nickel. Quelques concrétions sympas (baguettes de gour) et quelques ressauts agrémentent la descente. Au fond, c’est le cloaque, mais l’équipe qui a creusé a bien avancé et a dégagé un beau front de taille dans la roche. Il ne reste plus qu’à percer, mettre un peu d’énergie dans les trous, et passer ! Derrière, nous entendons le ruisseau couler, c’est bon signe ! Et en plus, maintenant, la cavité est balayée par un courant d’air aspirant fort. C’est très intéressant.
Nous remontons avec l’équipe du fond. Au sommet du P22, nous croisons Cédric et ses enfants qui viennent visiter !
Nous sommes dehors juste pour l’heure de l’apéro. Dédé Babolat du GUS passe nous voir. Pernard et moi allons jeter un oeil à la désob du GUS (300 m des Irmondiaux, le Crox), il y a aussi un courant d’air soufflant net. Nous dormons dans la forêt.
Dimanche 18 juin
Steph et Cédric veulent aller au Pissoir. Je les laisse raconter leur péripéties.
Pernard et Josiane rentrent sur Lyon.
De mon côté, je vais à la résurgence du Groin voir si je peux y plonger. A mon arrivée, le niveau est bien bas (les gros cailloux à gauche en regardant l’entrée du siphon sont à ras l’eau). Un fil jaune tout neuf part d’un arbre à droite, bien haut audessus du porche, je suppose qu’il a été posé la semaine dernière (voir CR d’Arnauld). Ce qui est rigolo, c’est que les étiquettes sur ce fil… pointent vers le fond de la cavité ! Au niveau visibilité, ce n’est pas vraiment ça… Il ne doit pas y avoir plus de 40 cm de visibilité, alors, je jette l’éponge et vais faire une petite balade sur le Séran, dans de chouettes gorges.
Les photos sont de Pernard