Suite à notre échantillonnage, cartographie et datations sur le plateau de Saint-Nizier, dans le cadre du travail de thèse de Vivien et du Master de Romain, nous avons prévu ce lundi une virée à la salle du Thermomètre dans les Cuves pour effectuer un échantillonnage des sables pour tentative de datation OSL (luminescence). Il a plu une bonne partie de la nuit, et dès 7 h, les téléphones sonnent : « On maintient ? »… « On annule ? »… « On reporte ? »… Finalement, nous prenons la décision de décaler l’horaire d’entrée sous terre au tout début d’après midi, histoire d’être derrière le pic de crue.
Mais dès l’entrée, nous nous posons des questions : dans la partie touristique, l’eau coule sur les marches, il faut nous mouiller les pieds, et ça ronfle… Mais ça passe. Quand nous rejoignons la rivière, dans la grande galerie, nous trouvons de la mousse de crue assez haut… Nous avons probablement bien fait de repousser notre entrée de quelques heures. Nous devons nous remouiller jusqu’au genoux (certes, nous aurions pu prendre la vire au dessus…) dans le canyon avant la salle à manger, et là, ça pousse. La rivière des Benjamins, quant’à elle, est normale, ça mouille, mais sans plus.
Au final, nous échantillons notre sable dans la salle du Thermomètre, mais aussi un peu avant dans une galerie où la séquence est bien déterminée : marmittage, puis remplissage de calcite, puis dépôt d’argile, puis erosion de l’argile et cupulation de la calcite, puis injection de sable, puis vidange… Nous prenons aussi un bout du plancher de calcite pour datation en U-Th. Enfin, sur le retour, nous reprenons du sable au aval du puits Lavigne, soit à l’aval de la confluence Berger / affluent de Saint-Nizier.
A la sortie, il y a à quelque chose près autant d’eau que lors de notre entrée. Nous sortons vers 20 h 30.
J’étais allé dans la branche de Saint-Nizier il y a longtemps, j’avais un souvenir plutôt pas mal, et effectivement, c’est vraiment une belle classique, ça vaut le coup d’aller s’y balader !