Préambule
Le samedi (25/05), Théo Cailhol et Antoine sont allés faire la topographie de tout l’inter-siphon du Guiers Vif entre la sortie du S1 et le départ du S4 suspendu. En levant cette topographie, ils repèrent une escalade à faire devant le S4, et nous disent d’aller voir ça en priorité. Ils nous laissent bouteilles, détendeur, perfo, pulse sur place. Je laisse Antoine faire le compte rendu de leur sortie.
Dimanche 26 mai
Steph et moi partons tôt de Grenoble, enfin, selon mon référentiel ! Et nous arrivons au Parking de Saint-Même à 9 h 30 après avoir tourné en rond dans Saint-Pierre-d’Entremont à cause d’une course de motos, et avoir tenté de négocier en vain de ne pas payer le parking (5 €).
Nous montons tout de même lourdement chargés, et donc doucement. A 11 h, 1 h 15 après avoir quitté les voitures, nous entrons sous le porche du Guiers Vif, et nous dirigeons vers le siphon. Nous retrouvons tout le matériel, ainsi que le tas de cordes qu’il nous faut faire transiter vers l’amont du S4. A la préparation, je me rends compte que j’ai oublié un détendeur à la maison… Du coup, nous ne pourrons utiliser que 5 bouteilles au lieu de 6, et nous revoyons notre objectif à la baisse.
La traversée se passe bien. Pour moi, c’est la première fois que je le traverse. Je le trouve chouette, grand, facile, un peu laiteux, mais ça va quand même (Steph me dira que c’est une des pires visibilité qu’il y a eu !). Pour la traversée, Steph s’est chargé du kit-sherpa, bien rempli : Il a du mettre à l’extérieur deux cordes de 40 m parce qu’elle ne tenaient pas à l’intérieur…
Nous trouvons facilement l’escalade indiquée par l’équipe de la veille. C’est une E3, et il n’y a pas de traces d’artif. Steph s’y colle, et 2 pulses plus haut, il prend pied dans une conduite forcée de 1,8 m de diamètre. Je le rejoins, mais pas de bol, il faut rapidement progresser avec de l’eau au nombril, et 20 m plus loin, ça siphonne. Il faudra revenir avec un bi 4 l pour voir si ça passe. Ce n’est pas de la première, dans la glaise au fond de la vasque, il y a une trace de bottes (Probablement de Olivier Testa en 2009). Je lève la topo au retour, et nous déséquipons l’escalade.
Devant l’heure qui tourne et notre fatigue à tous les deux, nous prenons le chemin du retour. Au départ amont du S1, Steph jette un oeil sur la petite arrivée d’eau sur la margelle juste au dessus de la vasque. C’est une petite conduite forcée de 1.5 m de diamètre quasiment entièrement colmatée par de la glaise.L’eau provient d’un siphon impénétrable, qu’il faudrait désober (dans la glaise). Au vue de la proximité avec la galerie des marmites et de l’enjeu à shunter le S1, il faudrait refouiller celle-ci pour voir si on ne peut pas retrouver ce petit actif de l’autre côté et de tenter une désobstruction.
Une fois le siphon franchi, nous rangeons le matériel, et sortons de sous-terre un peu après 18 h. Nous arrivons à la voiture à 19 h 20.