C’est la sortie de retour d’Anaïs près 4 mois et demi sans spéléo, Elle
tenait à reprendre par une grotte très simple, le bras n’étant pas
encore remusclé. Cette sortie enfant était donc le prétexte idéal pour
reprendre la spéléo tranquillement. A 11h45 Anaïs et moi arrivons sur
le parking de la grotte, à 300 m de celle-ci d’après le gps. En
attendant le reste de la troupe, nous tentons de trouver le trou…
sans succès.
Peu après midi, voilà Bruno qui débarque avec sa marmaille. Après
avoir sauté et s’être roulé dans le tas de neige, les trois petits
gars, Camille Luigi et Julien, arrivent enfin à se mettre a table.
Pendant le pique-nique Bruno forme les binômes : lui-même surveillera
Julien, Anaïs sera avec Camille et moi avec Luigi.
C’est parti pour l’équipement. Luigi aura beau essayer avec les
trois adultes tour à tour, chacun lui répondra qu’il sait mettre son
baudrier tout seul, et qu’il essaye avant de demander… mais ce
n’était pas gagner. Une fois tout le monde équipé, nous partons à la
recherche de l’entrée.
Avec le souvenirs vagues de Bruno, nous sommes
quand même un peu plus efficaces, et après avoir tourné un peu, nous
trouverons le grand panneau d’information et la barrière qui entoure le
trou… 30 m de là où on le cherchait avec Anaïs. Une échelle est en
place en fixe, mais les garçons veulent utiliser leur descendeur.
Anaïs équipe sous ma surveillance, et la voilà en bas. Finalement
l’échelle et plus gênante qu’utile ! Les autre suivent, Camille se
débrouille plutôt bien sur corde, Luigi aussi si on omet qu’il lâche
complètement la corde quand on lui dit de toujours la tenir, Julien
est un peu moins à l’aise mais s’en sort tout aussi bien.
Nous voilà parti pour une petite balade souterraine, avec quelques
explications par ci par là sur la grotte qui suit les strates, sur les
stalagmites et stalactites, sur la désob… Face à une étroiture,
Bruno préfère rester derrière, nous passons donc à 5, et peu de temps
après seuls les trois enfants et moi passons la seconde, pour faire
demi-tour derrière.
Nous voilà revenus vers Bruno, et nous reprenons le chemin du
retour, en faisant bien attention à ne pas glisser. De retour au puits
d’entrée, les pédales des enfants étant vraiment trop grandes, Bruno
n’ose pas les contraindre de remonter comme ça.
Nous leur proposons donc d’utiliser l’échelle en plus de leur croll et
« remonteur » (le terme poignée ne semble pas leur convenir, ce sera
définitivement le « remonteur » pour eux).
Une fois en haut, au grand regret de Bruno on constate qu’ils ne
sont pas fatigués ! Le goûter se fait dans l’excitation… au grand
désespoir du petit couple venu chercher une tout autre excitation
dans la cabane du parking.
Bruno avait ensuite prévu une surprise pour les enfants, mais nous ne
les accompagnons pas vu l’heure qui avance et notre retour sur Lyon.
Je sens que je vais me faire embarquer à la piscine pour aller nager;
l’épaule d’Anaïs douillait le lundi.