Mini-Camp du WE du 14 juillet à Samoëns

du 10/07 au 14/07/2025 | Samoëns (74 - Haute-Savoie) | France

Pour compléter le compte-rendu de Pernard, voici le mien !

Jeudi 10 juillet

Constance, Valentin et moi arrivons au parking du haut vers 20 h 00. Je fini de charger le sac à dos avec mes affaires, mais aussi celles de Constance et Valentin, et monte en un peu moins d’1 h 30. Constance et Valentin vont à Morillon dormir et passer la journée de vendredi.

Vendredi 11 juillet

Steph, Louison, Cédric, Camille, Carx, Antoine et moi prenons deux perforateurs au refuge, quelques batteries, et montons au CP7 dans la matinée. Nous grignotons à l’entrée du trou, puis vers 12 h, nous équipons le puits d’entrée et partons ensemble vers la galerie du CP12. En bas, nous nous séparons en diverses équipes :

Carx, Antoine et Camille vont à l’escalade qu’avait été effectuée par Steph et Théo, juste avant l’accès à la trémie des Secoués. Ils topographient la boucle, déséquipent l’escalade et rééquipent en direct l’accès à la vire pour gagner la galerie des Secoués.

Steph et Cédric filent à l’escalade du gros puits remontant dans les Reptiles, juste après l’arrivée du CP19 bis. Steph est à l’escalade, et Cédric à l’assurance.

Louison et moi sommes l’équipe topographie des Reptiles. Nous commençons par le petit méandre qui arrive en rive gauche au sommet du petit ressaut remontant, juste au début du réseau. Malheureusement, nous sommes vite arrêtés par une E6/7 facile à faire, mais nécessitant tout de même une corde, que nous n’avons pas. Ce n’est pas très grand, mais ça passe, c’est propre, et il y a un petit courant d’air aspirant, il faudra revenir pour continuer.

Ensuite, nous continuons à monter les rampes boueuses des Reptiles, jusqu’au départ vu par Steph et Théo. Nous partons dedans, matériel topo à la main. Le début est actif et étroit à souhait, avec un bon courant d’air aspirant. Une quinzaine de mètres après le départ, nous arrivons sur un élargissement, au niveau d’un carrefour. Le départ en rive gauche (ouest), un ramping, boucle avec la partie connue des Reptiles. La suite logique est sympathique (nous tenons debout !) avec un petit filet d’eau. Nous grimpons un R2, et immédiatement, nous devons laisser un départ de méandre en rive droit par lequel arrive l’eau. Un grosse partie du courant d’air y est aspirée, il y a un bon écho faisant espérer un beau volume pas loin (moins de 5 m !), mais malheureusement, c’est trop étroit pour passer sans vraie désobstruction. Nous continuons dans la galerie qui devient alors un peu plus argileuse. Au terminus des traces de Steph, nous déplaçons deux blocs pour passer, nous reprenons la montée dans le joint de strate. Nous laissons en rive droite un méandre impénétrable qui aspire la plus grosse partie du courant d’air de la galerie, puis devons nous arrêter sur des étroitures à cause du colmatage qui devient de plus en plus important.

Nous revenons sur nos pas et topographions le bouclage avec les Reptiles. Nous topographions aussi la galerie qui remonte à partir de l’arrivée de ce bouclage dans les Reptiles jusqu’à un colmatage complet. Nous remarquons en montant un puits remontant que nous escaladons en libre au retour. Au sommet, une belle conduite forcée descend, mais le remplissage devient de plus en plus important. Nous nous arrêtons proche d’un point bas, qui, d’après Steph qui serait passé, donnerait à la base du puits sur lequel nous avions arrêté la topographie le weekend du 11/11/2024 (Gaë, Fred D. et moi-même).

De retour à nos sacs, nous continuons vers le puits que Steph et Cédric escaladent. Nous les retrouvons alors que Steph est déjà à 35 m de haut. Nous commençons la topographie de la base du puits (qui n’avait jamais été faite !), pendant que Cédric monte rejoindre Steph sur la corde passant dans les Pulses utilisés pour l’escalade. Au moment où nous sommes au pied du ressaut d’arrivé à la base du puits, à l’opposée de l’escalade, j’entends une grosse quantité de blocs tomber… Louison et moi avons de la chance, nous ne sommes plus dessous. Peu de temps après, j’entends Cédric crier, mais avec l’écho du puits et le débit de paroles, je ne comprends pas ce qui est dit, hormis le fait qu’il y a un problème… et un gros stress. Ce n’est qu’après, en débriefant, que nous comprenons ce qu’il s’est passé (Cédric ou Steph seront probablement mieux placés pour en parler, ils corrigeront mon texte) : en grimpant, Steph a posé des Pulses, et 3 m en dessous d’un palier, il a du se décaler fortement. En conséquence, la corde, une fois installée sur un bon amarrage (pour que Cédric puisse monter), est passée sur le dessus du dernier Pulse, et a frotté sur l’intérieur de la bague qui est très acérée. Lorsque Cédric est monté, lors qu’il est arrivé juste sous ce Pulse, soit à 3 m sous l’amarrage solide du puits, la gaine de la corde (quasi neuve, de 2023, c’était sa seconde utilisation) s’est déchirée sur plus d’un mètre… Cédric a eu peur, plus que légitimement (il était à 30 m de hauteur…), et s’est calé tant bien que mal dans la goulotte, et a pris les grosses prises pour se hisser sur la plateforme, mais les prises ont lâché et près 1 m3 de blocs sont partis en bas… Steph a pu revenir rapidement sur le palier pour aider Cédric à sortir de ce sac de noeuds…

Pendant ce temps, Louison et moi avons continué dans les Reptiles jusqu’à l’étroiture creusée, mais qui reste une bonne étroiture. Ce jour, il y avait un courant d’air aspirant important, ce qui nous fait dire qu’il est impératif de refouiller correctement le fond des Reptiles, il doit y avoir une suite à trouver (courant d’air vers un aval, coup de gouges clairement vers un aval aussi). Au retour, Louison s’enfile dans le seul boyasson vu sur le trajet jusqu’à une étroiture formée par une coulée de calcite. Nous en prenons une topographie plus que sommaire.

Lorsque nous revenons à a base de l’escalade des Reptiles, Steph et Cédric sont déjà partis. Nous laissons le kit de bouffe pour une prochaine sortie, et prenons la direction du retour. Au sommet des ressaut d’accès aux Reptiles, nous croisons Carx suivit de Cédric et Camille. Nous leur demandons où ils vont. Réponse : « Ben, vers la sortie, pourquoi ? » Raté, ce n’est pas là ! Du coup, Cédric, Carx, Louison, Camille et moi retournons à la base du CP7 et remontons pendant que Steph et Antoine attaquent l’E15 juste après le départ des Reptiles. Nous sortons tous vers 21 h 30 et descendons au refuge où du monde est arrivé !

Samedi 12 juillet

Je reste autour du refuge pour attendre Constance et Valentin qui doivent arriver dans l’après midi. Je n’accompagnerai donc pas l’équipe qui remonte le soir bivouaquer à l’entrée du CP7 pour entrer tôt sous terre le lendemain.

Pernard, Daniel, Sandrine et Genneviève font la traversée V6-V4.

Fred D., Anthony, Florent et un belge rencontré au refuge du haut font une exploration dans le réseau du Solitaire. Je les laisse raconter leur sortie. Ils sont aller descendre le puits qui est juste avant le puits de la Savonnette. Ils se sont arrêtés sur manque de matériel. Ils ont rencontré les traces d’un passage, avec un équipement qui a du être sur des Pulses (juste des trous forés, pas de goujons). Nous en avons déduis que ces puits avaient été descendu par une (deux ?) personne(s), avec du matériel moderne. Nous n’avons pas de souvenirs de compte rendu ni de topographie de ce passage, nous supposons donc que c’est un piratage de première. Ce qui est dérangeant, ce n’est pas le fait que ce soit d’autres personnes que nous qui aient effectué la première, mais plus le fait qu’il n’y a pas eu de Compte rendu, qu’il n’y a pas eu de topo, et qu’il y a eu perte de deux journées d’exploration… Nous avons appelé ce réseau le réseau des Pirates.

Dimanche 13 juillet

Daniel descend en début de matinée.

Mon matériel est au CP7. Celui de Fred et Florent est au V4. Tant pis, je n’irai pas sous terre au CP7. Du coup, je monte vers la Combe aux Puaires en passant au CP8 (aspirant), CP10 et CP9 (aspirant), CP61 et CP63 (pas de courant d’air), CP32 (faible courant d’air soufflant), CP14 (pas mal de neige mais ouvert), CP16 (peu de neige et ouvert), puis monte à Pointe Droite. J’y arrive 2 h 20 après avoir quitté le refuge. Je redescends par le CP6 (pas de neige), puis les Trois Gouilles (à revoir !), le CP20 et le CP12. Au CP7, je charge mon matériel, je passe au CP19 où je rajoute un kit de vieilles cordes sur le sac, et descends chargé au refuge.

Fred et Florent sont retournés au Solitaire pour continuer (et terminer) leur exploration. Voir le compte-rendu de Florent.

Le soir, tout le monde est là, et à 20 h, nous sommes attablés autour d’une chouette fondue sur la terrasse du refuge du haut !

Lundi 14 juillet

Dans la nuit, il a plu, mais ça s’arrête dans la matinée, ce qui nous permet de faire sécher nos tentes et le matériel. En début d’après midi, quasiment tout le monde commence à descendre vers les voitures, sauf Fred qui reste au refuge.

Dans l’après midi, il monte vers le lac et trouve un trou qui vient de s’ouvrir.

Conclusion

Au total, il n’y a eu que 4 sorties d’exploration/topographie, mais avec un résultat pas si mal avec plus de 500 m topographiés !

Participants à l'activité

Josiane LJosiane L.
Stéphane LStéphane L.
Louison MLouison M.
Constance PConstance P.
Xavier RXavier R.

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