Mardi 15 novembre
Trajet Lima – Tarapoto en avion le soir pour James, Jean-Loup et moi. Nous y rejoignons Liz avec Pascal (Ingénier IRD) et Gwen (Chercheur CNRS en mission au Pérou). Nous passons la nuit à Tarapoto.
Mercredi 16 novembre
Le matin, nous sommes rejoins par Darwin, un ingénieur de l’IGP (Institut Géophysique du Pérou) Nous louons une voiture supplémentaire et partons en tout fin de matinée pour Nueva Cajamarca.
Sur le chemin, nous nous arrêtons au pont sur le Rio Negro, quelques kilomètres en aval de la résurgence pour le jauger (Radar et ADCP) et l’échantillonner.
Le soir, nous dormons à Nueva Cajamarca.
Jeudi 17 novembre
Nous allons le matin à la grotte de Palestina pour 1) reposer une CTD dans la rivière souterraine, et 2) pour ancrer un enregistreur de sons pour enregistrer sur une année les bruits des Guacharos. C’est derniers sont des oiseaux de la famille des engoulevents, qui vivent sous terre, et qui possède un système d’écholocation dans l’audible. Le hic, c’est que c’est un animal assez peu connu, et qu’il existe relativement peu études sur cette bêtes la !
Nous en profitons pour faire visiter la grotte à Gwen qui met les pieds sous terre pour la première fois. Nous irons jusqu’au premier chaos important (environ 500 m de l’entrée). TPST : 3 h.
L’après midi, nous allons échantillonner et jauger la résurgence de Tio Yacu.
Vendredi 18 novembre
Nous allons tous à Aguas Claras pour jauger et échantillonner la résurgence. L’eau est super claire, j’en profite pour faire un tour des résurgences que je connais dans la vallée, et que je n’ai jamais vues aussi claires.
En après midi, nous nous séparons au dessus de Rio Verde après avoir installé un pluviomètre au SERNAMP (gestion des parcs Nationaux). James, Pascal et Gwen vont relevée une sonde sur le lac Pomacochas, tandis que Liz, Darwin, Jean-Loup et moi partons à la recherche de nouvelles résurgences à jauger et à échantillonner. Nous trouvons une petite résurgence impénétrable (80 l/s), mais repérons d’autres lieux à fouiller.
Nous terminons la journée en allant échantillonner la résurgence de la Peña Blanca. Au dessus, il y a une grotte fossile. J’y fais un tour jusqu’à la trémie terminale (100 m de développement). Comme je n’ai pas de combinaison, je ne fouille pas, mais je sens qu’il y a quelque chose à trouver ici, et qu’il faut revenir fouiller et traquer le courant d’air. TPST : 20 min. Nous revenons à la voiture à la frontale.
Samedi 19 novembre
Dans la nuit, il a bien plu, et nous espérons bien mesurer un débit de crue dans les rivières sortant des résurgences. Le matin, nous rejaugeons Tio Yacu et Rio Negro, qui ont toutes deux augmentées de quelques m3.
Gwen rentre à Tarapo pour prendre son avion. Pascal part avec Darwin avec la voiture de l’IRD pour Bagua.
De notre côté, nous mangeons chez Samuel (un guide et ami de l’ECA) à Naciente de Rio Negro, et l’après midi, nous montons à Consuelo poser un pluviomètre automatique. La piste est mauvaise et nous mettons pas mal de temps.
Dans le village, une grand mère nous montre un puits dans la forêt. Nous n’avons malheureusement pas le temps d’aller l’explorer ce jour, pourtant, il parait que des spéléos étrangers sont venu il y a 12 ou 13 ans, qu’ils sont entrée à 9 h du mat et ressortis en soirée. Légende ? Vérité ? Nous n’en saurons rien…
Nous installons le pluviomètre, mais ne pouvons le démarrer par oubli d’ordinateur…
Dimanche 20 novembre
Ce jour, nous montons à El PAraiso, au dessus de la cueva de Palestina pour installer un dernier pluviomètre. En début d’après midi, c’est fait et nous partons seul (à cause d’une fête religieuse, le village est vide) pour le grand puits qu’on nous avait montré en septembre. Je l’équipe, Liz et James me rejoignent au fond. C’est un magnifique P40 qui donne sur une grande salle sur faille avec plafond plat. Mais pas de bol, il n’y a pas de suite. Nous remontons en levant la topo et en déséquipant. TPST : 2 h
Le soir, nous mangeons avec les propriétaires de la cueva de Palestina. La soirée est très sympa.
Lundi 21 novembre
A 8 h 30, nous sommes dans les bureaux de la mairie de Nueva Cajamarca pour négocier un nouveau convenio pour l’ECA.
Nous remontons ensuite à Consuelo pour démarrer le pluviomètre. Il n’y a pas grand monde, mais au moment de partir, nous sommes pris à parti par un habitant qui croit que nous avons installé le pluviomètre pour surveiller le passage sur la piste… et peut être gêner les trafiquants de bois… Nous tentons de lui expliquer ce que nous faisons, mais il n’est pas sûr que la prochaine fois, nous retrouvions notre pluviomètre…
Nous revenons en après midi sur Tarapoto pour prendre notre avion et rentrer à Lima