La découverte de Samoëns par Guillaume et Sven remonte à 2017, où ils étaient allés dans le CP19bis sans moi (voir EV75). Ça ne semble pas les avoir dégoûtés et veulent découvrir le JB. Bertrand (CSM) et Thibault (SCSH) devaient se joindre également à nous, mais la vie en a décidé autrement.
Guillaume et Sven arrivent jeudi soir à la maison et nous papotons jusqu’à 4h du mat. Du coup, au lieu d’arrivé au chalet en début de soirée comme je l’imaginais, Nous arrivons vers minuit dans un chalet rempli de dormeurs. Nous renonçons à monter au B6 et mangeons à l’extérieur en admirant les perséides, pendant que JR et Fred les admirent aussi à côté du B6, où une nouvelle cabane est apparue (photo).
La fin de semaine n’est pas aux exploits mais à la découverte, nous papotons donc avec Josiane, Bernard, Caïen, Patrick, Caroline et leurs invités respectifs, avant de ranger le refuge et nous ne commençons à monter qu’en début d’après-midi pour commencer le déséquipement le CH3. Pendant ce temps là, JR et Fred sont allés déséquiper la branche amont du CH3 et décident d’aller pointer le CH23 (alias grotte des KTAs) en nous attendant.
Nous arrivons au camp après quelques grosses gouttes de pluie vers 18h et nous apprenons que la branche aval du CH3 est remplie de neige, donc compliquée d’enlever les 7m de tuyaux, la pompe, etc. Pas grave, nous reviendrons. Donc apéro, papotages et perséides ! La météo instable/incertaine nous a encouragé à monter une tente avec Sven, à côté de la cabane. JR, Fred et Guillaume décident de dormir à la belle (une première pour Guillaume).
Réveil vers 9h, nous replions le camp tranquillement avant de voir débarquer le berger qui nous fait une visite guidée de sa cabane de 7m², où il peut recevoir ! Il papote avec nous jusqu’à midi avant que Fred redescende prendre son covoiturage. Sur la descente, nous nous arrêtons au V4bis pour manger avant une balade vers la salle de l’écho en passant par la galerie des maïs, le pseudo siphon, le passibas et sortie par le V4bis (TPST: 5h). Après une bière au refuge, nous en prenons une seconde pour accompagner le bœuf bourguignon que personne ne refuse. La tarte aux myrtilles sur bavaroise à la châtaigne rencontre un franc succès.
Les papotages nous font partir le lundi à 15h pour le CP07, dont je n’ai que des coordonnées approximatives trouvées dans basekarst (elles sont bonnes dans les données therion). À l’abord du CP19bis, je finis par appeler Xa pour avoir plus de précisions. Puis Constance m’envoie des photos de la combe, ce qui me permet de le trouver et poser un kit avec une C20 devant. L’heure et la réservation au refuge le soir même ne m’incite à ne pas enfiler mon baudrier pour 30min sous terre. JR, Guillaume et Sven iront visiter le CP07 et poser la C20 terminale pendant que des nuées de choucas me survolent. Je pense qu’ils auraient apprécier que je libère l’espace autour des myrtilliers qui pullulent aux alentours.
JR et moi laissons nos baudriers au CP07, à côté de celui de Xa. Nous arrivons à 20h au refuge, pour engloutir 2 pintes, une croziflette pour 6, à 4 et la même tarte aux myrtilles sur bavaroise à la châtaigne.
Le lendemain, je montre à Jacques les goujons de 10 que nous n’utilisons pas et qui lui permettront de sécuriser la chaîne au dessus des bassins qui alimentent le refuge, fixer une grille au fond et … Il est ravi des coups de mains que nous lui avons filé pendant le séjour, il est aussi bavard que nous, avec un franc parlé que j’apprécie.
Nous redescendons pour déjeuner à Samoëns, passer à migros comme promis, parce que les meringues et la double crème de gruyère, c’est une drogue dure qui se partage.
Participants à l'activité
Frédéric A.
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