L’été est passé et nous ne sommes toujours pas retournés à la résurgence de la Porte de l’Enclos dans les gorges du Guiers Mort. Nous arrivons sur place à 15 h, sous un soleil radieux… ce qui n’était pas vraiment annoncé dans les prévisions météos !
Le Guiers est en crue (en fait, nous nous rendrons compte qu’il est en décrue, le niveau baisse petit à petit), il est bien marron, mais nous pouvons tout de même nous y immerger. 30 min plus tard, nous sommes tous les deux sur le pied de guerre, Steph dans le rôle de la pelleteuse, et moi, dans celui du palan. A la première immersion, Steph ressort en me disant que ça c’est bien bouché. Pour moi, les galets proviennent du lit du Guiers principalement, à cause de crues de l’été. Nous recreusons donc ce que nous avions déjà évacué (c’est quand même le principe des Shadocks, il me semble !). Pour tirer le bidon percé, nous avons une corde de 17 m, c’est un peu juste car ça me permet difficilement de vider les bidons bien en aval de la résurgence, pour limiter les retours avec les prochaines crues.
Les bidons s’enchaînent, et Steph vide un premier Bi-4 l. Il repart avec un second bi-4 l, et c’est reparti pour la noria des bidons. Le chantier avance, mais au bout d’un moment, toute la zone d’entrée glisse petit à petit. En fait, il va falloir vider tout le cône d’entrée. Ce n’est pas un gros boulot, mais il faut quand même le faire. Ceci-dit, Steph voit quand même que l’eau arrive d’une galerie sur joint de strate complètement colmatée. C’est large, et ça parait assez haut, il va falloir revenir pour continuer le travail.
Pour terminer ses blocs, il s’enfile dans la résurgence au ras du Guiers. Il enlève les graviers puis le gros caillou qui bloquait le tout. Il essaye de s’y enfiler, mais ça ne passe pas. J’ai vérifier dans mes CRs, et j’avais noté que j’étais descendu sur 1,7 m, mais que je m’étais arrêté sur une étroiture avec vue sur un élargissement. Nous nous sommes arrêtés à quelque chose près au même endroit.
A 18 h 30, nous plions tout et rentrons sur Grenoble, bien fatigués !