La sortie est décidée un peu à la dernière minute. Steph, Antoine et moi partons de Grenoble vers 9 h, et retrouvons Cédric vers 10 h 45 sur le parking. Nous prenons notre temps pour nous équiper et faisons un premier trajet au siphon avec les blocs équipés, avant de manger au soleil. Le but de la sortie est double, d’une part accéder à l’arrivée supposée de la grotte des Copines au sommet de la salle Claire, ainsi que de retourner au terminus du méandre des Deux Incompris, descendre le P7, et faire la topographie jusqu’au siphon.
Pour Antoine, c’est une découverte du Perthuis. Nous entrons sous terre vers 13 h. Nous avons de la chance, les siphons sont bien clairs, nous ne sommes pas allés voir le S5, mais ça aurait probablement été une journée à aller fouiller son terminus ! Nous arrivons rapidement au départ du méandre des Deux Incompris. Antoine et moi y allons, la massette à la main. Steph et Cédric vont faire la traversée du sommet de la salle Claire.
La massette est la bienvenue. Tous les 1,5/2 m, le méandre est barré par de vieux barrages de calcite perforés, et nous nous relayons pour les casser. Nous trouvons le méandre long avec tous ces obstacles, mais derrière nous, le passage est bien plus sympa ! Au P7, Antoine plante un spit (le premier depuis longtemps !) et nous les descendons. Il est chouette, mais la suite est moins sexy : le méandre devient plus étroit, et bien beurré d’argile sur 10, 20, 30 cm d’épaisseur par endroits. Au siphon, la vasque est chouette (quasi 2 m de diamètre), nous y repérons 1 à 2 départs qui plongent. Les pieds ne permettent pas de sentir la voute remonter tout de suite. A voir avec la topographie combien il manque pour arriver au siphon Gabin. Nous remontons jusqu’au puits en levant la topographie. Il faut un petit moment pour qu’Antoine reprenne en main la boite TopoVulcain ! Steph et Cédric nous rejoignent au P7. Il restera le méandre entre le P7 et la salle propre à topographier une prochaine fois.
Steph et Cédric ont réussi à faire la traversée du puits, et sont arrivés sur une galerie de 2 m de haut pour 80 cm de large environ. Mais pas de bol, elle butte sur un remplissage d’argile complet au bout de 10 m… Il va falloir creuser pour voir si nous pouvons encore nous rapprocher des Copines !
Nous revenons au siphon, qui est encore clair malgré toute la boue que nous soulevons en nous rééquipant. Nous revenons aux voitures vers 19 h. Nous avons ressorti tout le matériel que nous avions amené (cordes, massette, amarrages).
Je n’ai pas encore entré les données topographiques, mais ça arrivera très bientôt !