J’avais déjà fait le Gournier avec un guide de l’UCPA il y a bientôt 10 ans……
Ceux qui ont bivouaqué à St Julien rejoignent les lève tôt sur le parking.
Après quelques consignes et vérification du matériel des cafistes par Sylvain et moi même, on marche vers l’entrée et on gonfle le bateau 2 places acheté à pas cher pour l’occasion.
L’échange avec un guide est instructif, il nous met quelques infos au point par rapport à la topo du livre « 100 canyons autour de Grenoble », qui manque un peu de précision.
Par exemple, pour lui, la première entrée ou l’entrée habituelle c’est de la légende, on utilise qu’un seul passage après la salle des fontaines.
On laisse le groupe du guide devant nous finir de rentrer, puis, 2 par 2, en tirant le bateau avec un ficélou, on se retrouve tous en haut de la vire à 11h.
Les alpinistes du CAF très à l’aise en progression sur blocs prennent de l’avance et attendent le reste du groupe régulièrement.
On rattrape le groupe précédent qui finit de passer en « mode aquatique » dans la salle des fontaines.
Les deux plus rapides de ma bande suivent le groupe jusqu’à l’entrée de la rivière, qui se situe un peu plus loin entre les blocs, bien là ou elle est supposée être dans la topo, mais nous évitant quand même un bon moment de prospection (pour la prochaine fois je sais ou elle est).
Surprise troublante à la rivière, elle coule dans la direction inverse que celle à laquelle on s’attendait.
Après prospection des deux côtés, l’intérêt va bien sur à la suivre vers l’amont, ou le ruisseau tourne rapidement sur la gauche pour se ré orienter dans ‘le bon sens ».
On retrouve le guide après le passage sou blocs. Il est sur le retour avec ses clients.
On continue, et on franchit les deux premières « via ferrata », certains juste en utilisant le matériel en fixe, d’autres ayant besoin d’un assurage avec poulie bloc, effectué par Romain.
La fatigue se faisant sentir chez les uns, un horaire de train le soir pour un autre, on fait demi tour se jurant de revenir, maintenant qu’on connait l’entrée, pour voir la salle Chevalier, et peut être un peu plus loin.
Le guide ayant une autre course le lendemain à laissé sa main courante, qui s’est même dédoublée, malgré que l’on ait croisé personne d’autre.
Du coup, je n’aurais pas eu l’occasion de réviser la main courante multi points.
De toutes façons, presque tout le monte à sauté dans le lac, laissant le soin aux non sauteurs de ramener le bateau-pas-cher intact à son heureux propriétaire.
Sur le parking, blanc, rosé, ice tea gateau, fromage, et c’est l’heure de se séparer, laissant un groupe ou tout le monde est super content de sa journée.
Attente des photos plus belles que les miennes de Romain le cafiste qui eu été aussi photographe !
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