Samoëns : B37, B41, BA10, BA5 et BA3a

du 19/06 au 21/06/2020 | Samoëns (74 - Haute-Savoie) | France

Vendredi 19 juin

Fred et Tom sont déjà sur le massif depuis le jeudi. Je les laisse écrire leur compte rendu des journées du jeudi et du vendredi.

Constance et moi arrivons au parking du haut un peu avant 20 h. Nous montons au refuge au jour. Nous mettrons 1 h 15/20. Dans les derniers virages, nous rattrapons Bernard qui a fait un peu trainé en bas (filet à papillon oublié dans la voiture). Josiane est arrivée au refuge un peu avant nous. Ils sont partis du parking du bas.

Au refuge, nous retrouvons Tom dans son hamac. Fred nous rejoint un peu plus tard, il arrive du camp du B19 où il a fait un portage.

Samedi 20 juin

Pernard a mal au pied. Du coup, il reste avec Josiane au Refuge, et dans l’après midi, vont visiter le VLoise qui est toujours bien sous la neige.

Fred, Tom, Constance et moi montons au B37, pour aller parler à l’étroiture qui m’avait arrêté il y a quelques années lors de la découverte. Nous y arrivons juste pour l’heure du picnic. A notre arrivée, nous délogeons un lagopède en toute fin de mue. La météo n’est pas super chouette, mais au moins, il ne pleut pas, et il ne fait pas trop chaud.

Je m’enfile dans le trou avec Tom. Il est soufflant. 5 m après l’entrée, je bloque sur un passage étroit… Dire que j’étais passé il y a 6 ans… J’étais fou ! Du coup, j’y perce 5 trous, et fais disparaitre l’étroiture. Nous attendons un petit moment que les gaz partent, puis nous retournons au fond. La aussi, je perce 5 trous, et je termine presque le cordeau qu’il restait au refuge (il faudra en remonter).

Nous faisons sauter nos charges, et en attendant que les gaz sortent complètement, nous allons avec le perfo au B41. Il est soufflant. Je n’ai plus de quoi charger les trous, mais je profite d’avoir un perfo et une batterie pour préparer le prochain tir (au cordeau) en perçant six trous. Il ne restera plus qu’à charger et faire un peu de bruit !

Un peu en amont du B41, nous repointons un trou ouvert dans la neige par du courant d’air. C’est un trou de mulot, au milieu de nul part, mais c’est marrant que ce soit la troisième fois que nous voyons la neige fondue tout autour au printemps, il faudra peut-être le creuser pour voir un peu ce qu’il en est ! Il est noté dans la base de données Basekarst Samoëns comme « trou de mulot soufflant ».

Nous revenons au B37, je vais nettoyer le tir, qui a bien fonctionné, mais pour continuer, il faudra en faire un nouveau parce qu’il y a un virage à casser. Nous entendons de l’eau couler plus loin, très probablement avec un débit bien plus important que celui coulant dans le méandre que nous désobstruons. Un fort écho est aussi présent. J’avais souvenir, qu’un gros puits était proche, mais j’avais peut-être abusé du Rosé la dernière fois…

A la sortie, Fred reste bivouaquer sur les Lapiaz, tandis Constance, Tom et moi descendons au refuge. Pour fêter notre retour sur le massif, nous faisons l’ouverture du refuge avec une excellente fondue, et en compagnie de Charlotte, Romain et Youss !

Dimanche 21 juin

Pernard et Josiane se lèvent à 6 h pour descendre dans la foulée à leur voiture. Nous les entendons à peine, et ouvrons les yeux bien plus tard…

Pour passer la journée, nous allons voir un début de puits, à 2 min du refuge, sur le haut des lapiaz des BA. En 2014, j’avais commencé à le désobstruer (il est plein de caillasses et de glaise) avec Fred Astolfi, non pas parce qu’il y a du courant d’air, mais parce qu’il a belle gueule, et qu’il est le seul comme ça sur ce lapiaz (et qu’en plus, il est tout proche de chez nous !). Comme nous ne l’avions pas fait auparavant, je le pointe au GPS, y fait une visée, et le notre BA10. Il est maintenant dans la base de données Basekarst Samoëns;  Nous creusons 2 h (c’est un bon P3, maintenant), puis allons faire un tour au BA5, puis au BA3a.

Le travail fait l’année dernière au BA5 est impressionnant, ça a bien avancé. Il faut quand même nettoyer tout le toboggan d’entrée pour continuer à travailler de façon confort au fond. La cavité est bien aspirante.

Tom fait ensuite un tour au BA3a (bien aspirant aussi !). Il va voir le résultat du tir de Fred JR et Gaé, au point bas. Il parvient à passer l’étroiture (en comprimant la cage thoracique), et s’arrête 9 m plus loin sur… un siphon clair ! C’est étonnant parce que la cavité est bien aspirante. Le puits d’accès au méandre actif était lui soufflant. Le courant d’air aspirant se perd donc dans la salle intermédiaire, il faudra donc faire une chasse au courant d’air pour savoir où creuser la prochaine fois.

Nous revenons au refuge, puis descendons à la voiture en toute fin d’après midi, sous le soleil !

 

Participants à l'activité

Frédéric AFrédéric A.
Tom DTom D.
Josiane LJosiane L.
Constance PConstance P.
Xavier RXavier R.

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