Vendredi 15 octobre
Nous arrivons vers 20 h 30 au parking du haut. Le froid c’est installé, nous montons sans trop suer. Constance a mangé du lion, elle m’attend tout le long de la monté, et pourtant, je ne traine pas… Arrivé au refuge, certaines zones de la prairie sont déjà constellées de paillettes de givre…
Samedi 16 octobre
Nous avions plusieurs objectifs possibles. Mais Constance ne connaît pas la « vraie » Combe aux Puaires, ni les Lapiez Supérieurs. Au vu de la splendide météo, nous décidons donc de laisser de côté le CP7, pour une fois, et de monter plus haut bivouaquer.
Au refuge du haut, nous croisons le fils à Cayin qui y a passé la nuit avec deux de ses amis.
Nous passons au CP28 prendre de l’eau. La bâche est part terre, il faudra la remettre en hauteur pour drainer l’eau, mais le bidon est quand même plein. Le CP16 est ouvert, mais il reste quand même pas mal de neige au dessus de l’entrée que nous empruntons.
Nous montons ensuite au CP51 (voir l’inventaire), une cavité que j’avais trouvée en 2008 avec un bon courant d’air soufflant. C’est un méandre descendant qui part droit dans le massif, les virages sont étroits, il faut les casser à la paille. En y montant, nous trouvons deux entrées inconnues de la base de données. La première, c’est un puits donnant sur un méandre descendant vers le synclinal de la Combe aux Puaires. Il nous manque 3 m de corde pour descendre le ressaut, et en dessous, il semblerait que nous puissions passer entre les blocs. La taille de l’entrée ne permet pas de déterminer s’il y a du courant d’air ou non. Ce sera le CP86, nous en levons la topographie, mais il faudra revenir le terminer (?), c’est un objectif de camp de juillet.
Celui au dessus, le CP87, et un petit méandre étroit qui descend, comme le CP51. Nous ne forçons pas, il faudra la aussi revenir. Il semblerait qu’il y ait du courant d’air, mais au vu de la température extérieure, les courants d’air ne sont ni forts ni réguliers.
La montée sur les vires vers le CP51 et au dessus est épique, à cause de la neige et de la glace. Je perse 8 trous pour pailles, et nous avons le temps de tirer les 2 premiers de la zone d’entrée avant que le soleil ne décline. Il faudra revenir continuer le travail.
Nous montons dans les barres pour aller nous installer sur le Bivouac des LS, juste au dessus du L39. La vue est somptueuse, et nous bénéficions d’un superbe coucher du soleil. Constance découvre un nouvel aspect du massif du Folly. Une fois la nuit tombée, la température chute aussi. J’ai été un peu joueur, je n’ai pris que mon duvet 0°C, c’est un peu juste et je passe une partie de la nuit à grelotter…
Dimanche 17 octobre
Le soleil arrive au bivouac un peu avant 9 h 45… C’est rageant parce qu’on voit les lapiaz de Pointe Droite bien ensoleillés depuis un bon moment. Toutes nos bouteilles d’eau ont gelé en masse dans la nuit… Mon téléphone m’annonce qu’il est inutilisable en raison de la température trop basse de la batterie (et pourtant, il est donnée pouvoir fonctionner à -10°C)… La prochaine fois, je monte le gros duvet !
Nous traversons tant bien que mal les lapiaz en direction de la zone des L puis des T, et nous descendons vers le plan du Velar. Nous nous arrêtons au PV6 où nous sortons les cailloux que nous pouvons sortir. En effet, c’est une perte sur faille, avec un gros courant d’air soufflant en été (aujourd’hui, nous ne ressentons pas grand chose). Je termine de vider les batteries de la perfo en forant des trous de 10 mm en vu d’agrandir la zone de travail pour pouvoir descendre plus bas.
Puis nous descendons vers le A21. En chemin, nous trouvons un beau puits (5 m) dans le lapiaz. Nous y faisons une visée et le nommons A30.
Nous arrivons au refuge vers 17 h, nous le rangeons, le nettoyons, puis descendons dans la vallée, bien fatigués de notre petit tour !