Samoens – CP7 / CH24 / rando

Jeudi 7.09.23 :
Montée au refuge dans la soirée, il fait encore très chaud. Nous montons 2 x 25 m de cordes neuves en 9 mm, nous laissons une C25 sur le clou réservé pour la corde de secours, et mettons toutes les anciennes cordes sous le 1èr lit, elles sont réformées. Il ne reste donc plus d’autre corde.

Vendredi 8.09.23 :
Direction le CP7, nous prenons la 2ème C25, descendons au dernier puits, Gaétan pose la corde, les 2 amarrages du fractionnement sont déjà en places, il manquait juste 20 m de corde pour toucher le fonds du CP7 (il reste donc 5 m lové en bout de corde), en dessous des puits Totophe, juste avant la petite corde remontante. Ça se descends vite et bien, c’est très joli et varié, le CA dans la turbine est impressionnant, tout comme le boulot fait sur les étroitures, qui se sont transformées en escaliers en pierre sèches, plus rien d’étroit ou d’inconfortable maintenant. Il faut juste prévoir une petite sangle + skif sur la fin de l’avant dernière corde, 25 m avant le fond, car à la remontée cette corde frotte fort dans l’angle, mais une belle concrétion bien placée, juste en face, fera l’affaire. Nous remontons tranquillement, en récupérant le kit que nous avions laissé en bas le WE du 15 août avec Carx, car la C30 dedans était réformée. Les puits s’enchaînent super bien, le bas est bien fractionnée, et nous ressortons assez rapidement. Le seul passage un peu pénible à la montée, est la partie inclinée dans la glaise, peu de prise et ça glisse, mais c’est sur quelques mètres, peut être qu’il faudrait tailler des marches à la petite pioche, et enlever le maximum de glaise, la roche ne doit pas être très loin, et c’est le seul passage salissant. S’il faut résumer le CP7, on peut dire que c’est l’anti CP16, son frère opposé, l’un très, très salissant et glaiseux, l’autre non, l’un assez long, surtout avec le rasoir, l’autre très rapide, l’un très sombre, l’autre s’éclaire très bien car plus petit et plus clair (moins de glaise, roche sèche), l’un ça caille et l’on descends principalement en texer, l’autre en combi classique sans avoir froid, et en plus on gagne 30 minutes de marche d’approche. De plus, quand on regarde la topo, on voit que pas très loin en dessous, vers la cote – 1770, il y a 2 puits finissant dans des étoitures, la même côte que le fond de la grande galerie de la Tête à l’homme, en aval de la grande rivière à Pierrot… A la descente, pastis chez Jacques, car plus de bières.

Samedi 9.09.23 :
Départ pour le CH24, nous prévoyons la nuit à la belle. Le lac est presque vide, nous passons donc par le bas du lac, et cassons la croûte à la grande cascade avant le CH3. Nous arrivons ensuite au CH24, pour vérifier l’état du mur de glace qui barrait le fond de cette grande CF de 173m de long, sur -23m. La glace a fondu, mais la suite est sous les blocs, sans CA, mais ça donne envie de revenir assez nombreux, et d’en enlever un maximum, la CF continue à descendre, et ça laisse penser à une suite. Nous allons ensuite au lac de la Vogealle par le fameux pas à l’ours, c’est sec et ça passe plutôt bien,ensuite remontée par la pente, et dodo sur le 1èr replat, au dessus du lac.

Dimanche 10.09.23 :
Nous profitons d’être sur la fin des CP, pou jeter un œil sur certains trous, nous ne trouvons que le DR marqué en rouge assez récent (DR1 surement, -46m), cette zone est super intéressante, et pas si loin par les CP, on reviendra avec le GPS et du matos sur plusieurs jours … puis passage par le CP16, la neige a bien fondue, il y a une combi texer + bottes à coté, et la bâche d’eau s’est cassée la figure, il faudrait la remettre en place avec un matos, les cordes sont assez hautes. Enfin, descente au refuge, puis dans la vallée, nous en profitons pour descendre 2 cordes réformées, le reste est toujours sous le 1er lit vers la porte d’entrée.

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