Vendredi 10 juin
Nous montons en fin d’après midi et en début de soirée au refuge. Nous avons le temps d’aller boire une bière chez nos voisins du haut ! Nous y retrouvons Tendi qui est arrivé fin mai pour toute la saison !
Samedi 11 juin
Nous partons en début de matinée pour le CP7. En chemin, nous trouvons 2 brebis crevées, les quatre pattes en l’air, que nous signalons à Marie par SMS !
Nous arrivons au bord du CP7 vers 11 h 30, il n’y a plus du tout de neige. Nous entrons sous terre à 12 h, direction le fond, pour dégager le gros tir de la dernière fois. Il a superbement fonctionné, et nous avons de la place pour continuer à travailler. Mais ça fait pas mal de seaux à sortir du boyau !
Ayant froid, Caien remonte, pendant que Fred et moi préparons le tir suivant (13 trous de 600 mm). Une fois dehors (15 h 30), nous le déclenchons, et profitons du soleil pour nous refaire une santé et remplir notre estomac qui crie famine.
A 16 h, Fred et moi retournons sous terre. Caïen descend vers le refuge. Le nouveau tir a aussi fait du travail, nous mettons un petit moment à deux pour l’évacuer. Au total, nous avons bien avancés de 1.5 m sur la séance, ce n’est pas mal du tout ! Nous voyons un peu mieux la suite, il faut descendre sur 80 cm environ, puis il y a une lucarne sur la droite qui donne sur une faille de 25 cm de large. Nous voyons sur 2 m à 2.5 m. Ca ne passera pas en une séance, mais ce n’est pas si pire. Le courant d’air est violent, c’est impressionnant. Il est à noter qu’au dessus de ce boyau, où Steph avait senti un courant d’air équivalent au boyau le jour de la première, le courant d’air est beaucoup moins fort.
Nous commençons à percer les trous pour le prochain tir. Lorsque les batteries sont vides, nous remontons. Dehors, il est 19 h.
Nous redescendons doucement au refuge pour boire une bière et manger une fondue !
Dimanche 12 juin
Caïen bricole au refuge, il répare notamment la porte qui avait du mal à se ferme à clef. Maintenant, il n’y a plus d’excuses pour la laisser ouverte !
Fred et moi montons au V4b pour descendre dans le puits ouvert dans la glace juste en aval de la salle Delacour. Nous descendons de 2.5 m sous le glacier (il est bien stratifié), mais c’est bien colmaté par la glace et les cailloux. Un petit courant d’air soufflant (rien à voir avec celui de la galerie juste au dessus) entre glace et paroi provient de l’aval, mais ça n’a pas l’air passable, et ça prend la direction du bas de la seconde corde. Ce sera à revoir avec encore moins de glace un peu plus tard. Nous ressortons par le V4, où il n’y a presque plus de glace, en fouillant un peu. Et hop, un point d’interrogation en moins.
Nous redescendons au refuge, le rangeons, tentons de vider le stock de nourriture que nous avions monté, puis descendons au voitures sous le cagnard pour pouvoir arriver à temps aux bureaux de vote et faire notre devoir de citoyen !