Samoëns : CP7, VLoise, et un peu de prospection/Topo

du 10/09 au 12/09/2021 | Samoëns (74 - Haute-Savoie) | France

Pour commencer, vous pourrez trouver les photos de Fred ici : http://photos.app.goo.gl/2KMdCgJijW11athy6

Vendredi 10 septembre

Bernard, Josiane et Fred montent en fin d’après midi à partir du parking du bas. En 1 h 30, ils sont au refuge, ils ne se sont presque pas fait mouillés.

Constance et moi arrivons au parking du haut vers 20 h 15. Constance me laisse, et va dormir à Morillon. Je monte rapidement au refuge. La nuit, je passe un petit moment à chasser vainement la souris qui mange tout sur son passage…

Samedi 11 septembre

Suite à la chasse à la souris, nous trouvons une des entrées des souris, le long du tuyau d’évacuation, et Fred le bouche avec des cailloux.

Fred et moi montons au CP7 en milieu de matinée. Nous arrivons à l’entrée vers 11 h 15, et nous mangeons avant de partir voir le résultat du tir au fond. Et bien, le tir n’a pas fonctionné super bien. Certes, il a fait de la place et il permet de percer pour un nouveau tir, mais les ponts rocheux ont fait que finalement, assez peu de rocher a cassé, et il n’a pas permis d’avancer plus loin que ce que nous voyons auparavant.

Pendant ce temps, Constance monte au refuge avec les croissants frais du matin. Elle reste 1 h au refuge avec Bernard et Josiane, puis monte au CP7. Elle nous retrouve au bas des puits alors que je suis en train de perser 15 nouveaux trous dans le courant d’air du bas. Elle remonte assez vite, et pendant que je charge les trous, Fred profite des batteries restantes pour percer, en cas où, l’étroiture verticale remontante. A 15 h 30, nous sommes tous dehors, et faisons tout sauter.

Profitant du temps que nous mettons à finaliser le tir au CP7, Constance fait un aller-retour au CP19 pour récupérer un des kits de cordes. Cela nous permet de descendre le CP72, vaste puits à neige, juste au dessus du CP7, repéré ce printemps ouvert dans la neige par le courant d’air. Nous fouillons tout le trou, mais il n’y a rien d’évident et de ventilé. Il subsiste un petit névé, mais il est évident que tout le fond du puits est colmaté par des éboulis. Ceci-dit, un courant d’air froid soufflant diffuse entre les éboulis et la paroi ouest. Nous passons une bonne heure à creuser, nous descendons de presque 2 m contre paroi, le courant d’air forcit un peu, mais nous ne voyons rien d’évident. Ce sera probablement pour les générations futures. Nous remontons en levant la topographie.

Nous revenons au refuge vers 19 h, où Bernard et Josiane nous attendent avec une grande nouvelle : ils sont allés au VLoise, et ils ont trouvé la bâche crevée et déchirée en plusieurs endroits… Pas de neige au fond, mais en revanche, toute la paroi ouest s’est cassé la gueule, et il devient dangereux de continuer à creuser… Bernard touche quelques gros blocs avec la barre à mine, et tout tombe… Au fond, il et possible de voir le bout du grand rocher qui nous  servait de toi et de protection… Ils décident d’abandonner le chantier, et de tout démonter. En deux voyages, tout ce qui trainait là haut (bâche, plaquettes, ficelles, seaux, ferrailles,…) est redescendu et trié au refuge. Le site est propre.

Pour fêter tout ça, nous montons manger une fondue au refuge du haut.

Le soir, nous laissons un bout de fromage au sol pour voir si la souris est encore là.

Dimanche 12 septembre

Nous ne nous levons pas vraiment tôt.

Déjà, le fromage a disparu. Le sac de Constance a aussi été grignoté pendant la nuit… Il y a encore des rongeurs dans le refuge, il va falloir sévir. Qui a des tapettes à monter ?

Nous décidons d’aller au BA3 pour le refouiller et faire lever la topographie. Il y a peu de courant d’air (normal avec la température extérieure), nous levons la topographie du BA3a, du BA3b et du BA5, ainsi que la topographie de surface. Nous revenons grignoter au refuge. Puis Bernard, Fred et Josiane descendent dans la vallée vers 14 h 30.

Constance et moi montons nous balader au dessus. Nous passons près de la grotte au Ours, nous trouvons une nouvelle cavité minuscule (A29, 4 m / -3 m) que nous pointons et topographions, puis passons au A5, et à l’entrée du plan du Velar, nous montons vers la combe aux Avens. En passant devant le A20, je le descends et le topographie (ça ne correspond pas vraiment au dessin de l’inventaire…), puis nous descendons au refuge. Pas mal de trailers sont déjà sur le sentier, probablement en vue du weekend prochain…

A 19 h 15, nous sommes à la voiture, nous mangeons à Samoëns puis rentrons à Grenoble.

Participants à l'activité

Frédéric GFrédéric G.
Josiane LJosiane L.
Constance PConstance P.
Xavier RXavier R.

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