Dimanche 21 mai
Je monte au refuge en fin d’après midi. La météo avait annoncé que je me mouillerai assez copieusement, mais si je mouille la chemise, ce n’est pas à cause de la pluie… Le soleil, c’est quand même sympa ! Bien chargé (5 batteries, les chargeurs de perfos, 70 m de nouille,…), je mets 2 h à arriver au refuge. Comme il est encore assez tôt, je monte voir notre nouveau voisin, et je passe une chouette soirée avec Jacques !
Lundi 22 mai
Il fait bien beau, alors, je passe la matinée dans le transact, au soleil, avec mon bouquin. En fait, j’attends Fred qui doit arriver en tout début d’après midi !
A 14 h, Fred arrive et monte la pharmacie du refuge que Jacques avait oublié… Et comme à partir de mardi il reçoit des colonies, il tient à avoir une pharmacie !
En après midi, nous montons dans la combe du V4 pour tenter de retrouver le trou que nous avions trouvé ouvert dans la neige au mois de mars. Nous fouillons la moraine, et finalement, grâce aux photos de Fred lors de la trouvaille, nous arrivons à mettre la main dessus. Il nous faut descendre entre des blocs énormes, mais le fond (-3 m environ), et encore plein de neige et de glace de regel. Il va falloir revenir le voir lorsque tout aura fondu, et voir s’il y a bien du courant d’air ! Je prends tout de même les coordonnées au GPS et le note V14 dans mon GPS. Comme nous n’avons retrouvé de peinture au chalet, nous ne l’avons pas formellement nommé.
Comme il fait encore beau (encore en opposition avec les prévisions !), nous faisons un tour au dessus, en cherchant le V12, le V4bis et une faillasse que j’avais commencée à désobstruée l’année dernière, mais il y a trop de neige, et nous redescendons chercher la bière au refuge.
Le soir, nous mangeons en haut avec Jacques qui a préparé un super gratin de pâtes !
Mardi 23 mai
Le matin, des personnes de la mairie de Samoëns montent (en hélico…) au refuge pour faire un point sur les travaux à budgéter rapidement !
De notre côté, nous partons dans la combe du A21, pour aller achever la désobstruction du A27. C’est une cavité avec courant d’air que j’avais trouvée il y a longtemps, que Josiane, Bernard et moi avions vidée de ses galets, puis qu’Arno avait travaillé un peu à la paille. Il m’avait dit qu’il restait un bloc à tirer pour passer… mais c’était resté en stand-by. Pourquoi aller là ? Et bien, j’espère bien arriver par là à l’amont de la trémie des Frayeurs (réseau A21-A24), et accessoirement trouver la galerie qui serait à l’origine des ossements dans les sédiments du A24.
C’est donc gonflés à bloc que nous arrivons au A27, avec le perfo, les pailles, la massette, le pied de biche,… Et bien sûr le soleil ! Il est 10 h. Fred commence à travailler le bloc récalcitrant à la massette, mais il est bien coincé. Je prends ensuite sa place, mais au lieu d’attaquer le bloc, je déplace les parois… A 12 h 30, ça passe à côté du bloc coincé que nous n’avons pas réussi à casser, je descends de 2 m en opposition, mais ensuite, ça s’élargit trop, et comme nous avons privilégié le matériel de désob, nous n’avons pas nos baudriers, ni de cordes ! TPST : 2 h 30.
Nous sortons manger au soleil, puis faisons un tour sur le lapiaz au dessus, vers le A21 (le seul ouvert dans la neige, avec un fort bruit d’eau dans le P34). Lorsque les premières gouttes arrivent, nous descendons au refuge, où nous arrivons bien mouillées.
Nous profitons de la fin d’après midi pour travailler au refuge : Fred change la clarinette dans les WCs, et j’arrache les orties devant le refuge.
Mercredi 24 mai
Le matin, il fait encore beau, nous prenons des cordes, cette fois-ci, et nous remontons au A27. J’équipe le P7, mais au fond, c’est encore un chantier : il y a deux départs à courant d’air, qui se rejoignent 3 m plus loin, mais celui du haut est défendu par une étroiture à négocier avec de vrais arguments, et celui du bas est colmaté par des galets. Le courant d’air, bien que faible à cette période, est out de même bien présent. Nous remontons en levant la topographie (18 m topographiés, pour -12 m) et en déséquipant. Je laisse la plaquette sur le seul goujon posé. C’est peut-être un tout petit système, mais à l’occasion, il serait intéressant de continuer la désobstruction ! TPST : 1 h 30
Dehors, nous ne trainons pas et descendons sous la pluie !
Nous mangeons au refuge, le rangeons, puis descendons en après midi dans la vallée, parfois avec de la pluie, parfois avec du soleil !