Vendredi soir à 19h: Départ de lyon avec Guigui et Fred D. On rejoins Antoine à Chambéry, et c’est parti.
A la roche sur/ foron, on décide de s’arrêter pour manger une pizza. Mais nous aurions mieux fait de nous abstenir, je ne recommande pas!
Arrivés à Samoëns, les garçons se répartissent le matos à monter, et nous voilà parti.
Nous arrivons au refuge vers 23h30. On décide de faire 2 équipes pour le lendemain.
Guigui & Toine partiront devant pour continuer l’explo. Et avec Fred, nous allons faire de la topo sur une partie qui n’a pas encore été vue. (Très intéressant, c’est la première fois que j’aide à faire la topo).
Le lendemain on pars vers les 10h. Le temps de s’équiper, nous commençons à descendre dans la cavité à 11H30.
Vers 13h30, on s’arrête pour manger tous ensemble avant de partir chacun de son côté.
Avec Fred, on prends le matos topo et on attaque. On progresse sur quelques mètres, on passe un passage d’escalade ainsi qu’un morceau de méandre où je ne suis pas très rassurée. Fred va voir un peu plus loin si nous pouvons continuer, mais il me dit que c’est scabreux et qu’il faudra revenir avec une corde. On décide donc d’aller rejoindre les garçons. Je me fais quelques frayeurs en descendant sur les cordes de 8,5mm boueuses, car ça glisse pas mal, presque trop d’ailleurs. On arrive à hauteur des garçons, on les entend. Nous voyons le passage qu’ils ont commencé à équiper mais la fatigue commence à me gagner, et je ne me sens pas du tout, de faire le petit passage sous la cascade sans corde. Fred rejoins les garçons, je met ma polaire et m’enroule dans la couverture de survie pour les attendre. Je regrette mon poncho qui est resté dans l’autre kit, là où nous avons mangé. C’est décidé, je vais m’acheter un mini kit!
Ils me rejoignent, je suis très heureuse de les retrouver. On attaque la remontée, en passant par des zones où ca parpine pas mal.
Lors de ma montée, un bloc se décroche, j’ai peur de blesser Guigui Ou Fred. Je suis davantage vigilante sur le reste de la montée. Nous arrêtons pour manger un peu. Et nous voilà reparti. La fatigue se sent, mais il faut tenir bon. A ces moments, je commence à prendre marre , je veux sortir d’ici, il est 22h. Envie de retrouver mon lit, et plus envie d’entendre parler de spéléo. J’essaye de prendre sur moi. De toute façon, nous sommes obligés de sortir. Guigui et Toine sont très présent, il m’aide afin que la remontée me soit plus facile.
Sur une des vires, ( merci clément pour l’équipement 😉 ), je me retrouve bloquée. Je dois me servir de ma poignée, mais vu que c’était ma longe la plus longue, je l’avais crollé. Il faut que j’arrive à les inverser. Ma patience est mise à dure épreuve. Une fois ce passage terminé, ça va mieux. La remontée se termine sans problème, même si les muscles sont bien chauds. On sors de la cavité à 3h, cette chaleur fait du bien, ainsi que toutes ses bonnes odeurs. On se change et rentrons au refuge sous une petite pluie. Le cœur est plus léger, et je me sens moins énervée contre la spéléo. Manger et se coucher fait beaucoup de bien. On se couche, il est 4h30.
Dimanche, on se lève vers 10h et nettoyons tous notre matos. Nous allons manger chez Charlotte, ce qui fait beaucoup de bien au moral. Avec chacun notre bière, bien entendu. Et pour finir, une petite tarte mûre framboise. Nous terminons de ranger les affaires et redescendons à la voiture. Les jambes sont lourdes, la fatigue est bien là. La pluie nous rejoins aussi mais heureusement pour nous, nous arrivons assez vite à la voiture.
Retour à Lyon vers 19h30.
Bref, très belle sortie, et même si le lendemain, les courbatures étaient bien présentes, j’ai passé un super moment et je suis contente d’avoir de nouveau dépassé mes limites et progressée.
Prochaine sortie à Samoëns —-> une autre partie du réseau sans boue.
Guigui propose le Lavoir. Je crains le traquenard.