Samoëns : V’Loïse, CP7 et CP77

du 04/09 au 06/09/2020 | Samoëns (74 - Haute-Savoie) | France

Vendredi 04 septembre

Fred, Pernard et Josiane partent de Lyon en après midi et monte au refuge en fin d’aprem. Arnaud arrive du Jura, et monte en début de soirée. Constance et moi venons de Grenoble, et commençons notre montée vers 20 h 30 bien tapé.

Samedi 05 septembre

Fred sonne le clairon à 8 h. Chose exceptionnelle, je mets le pied hors du duvet avant Pernard ! Ce n’est plus ce que c’était !

Fred, Constance, Arnaud et moi montons au CP7 continuer la désobstruction.

Juste après notre départ, Pernard et Josiane vont au V’Loïse. Ils y creuse une bonne partie de la journée. Bernard a pris le perfo Hitachi pour mettre une paille dans un bloc. Déjà, il tente de percer en faisant tourner le foret à l’envers, mais en plus, le perfo à peine démarré, le moteur se met à fumer… Un perfo de moins… Ils évacuent quand même entre 150 et 200 seaux…

De notre côté, nous passons au CP19 pour récupérer la corde d’entrée et mon matos, puis posons nos affaires au CP7. Avant de nous changer et d’entrer sous terre, j’amène Arnaud et Fred plus haut, vers un tas de blocs dans une faille, soufflante, histoire qu’ils voient où c’est, des fois qu’ils s’ennuient pendant que je prépare le tir au CP7.

Nous retournons au CP7, et dégageons le tir de la dernière fois, qui a bien fonctionné, et qui a bien rempli le méandre. A quatre, et avec deux seaux, ça va vite, c’est efficace, et j’ai rapidement de la place pour attaquer le tir suivant. Je fais 10 trous et les charge. Nous tirons de dehors, mangeons, puis laissons Constance se noyer dans les myrtilles (elles sont enfin mures !). Nous profitons du temps mort pour l’évacuation des gaz pour aller gratter dans la faillasse à courant d’air.

Ce sont surtout Fred et Arnaud qui creusent. En fait, les cailloux volent, même les gros mastars ! Un gros bloc nous donne quand même du fil à retordre, mais grâce à la ceinture en dyneema d’Arnaud, nous arrivons à le sortir… Le bloc suivant ? Et bien, Fred lui fait un cour de physique que la gravité, et il descend un peu plus bas dans le puits qui s’ouvre. Malheureusement, il se bloque bien 3 m en dessous de nous, à la faveur d’un bombé de la paroi. Nous pouvons descendre dessus, et nous voyons le puits en dessous : il n’est pas large, entre 0.5 et 1 m de large, pour 2 m dans la grande longueur, environ. Il est tout propre, avec un bon courant d’air. Nous voyons sur une dizaine de mètres, sans voir le fond. Il faut revenir avec des pailles pour pailler le bloc et la margelle (pas obligatoire, mais ça facilitera le passage quand même !), et continuer l’exploration ! C’est motivant ! Nous décidons que ce trou mérite un nom, et après un coup d’oeil sur la base de données, nous l’appellerons le CP77.

Nous revenons au CP7, descendons au fond et sortons une partie des gravats du tir. La aussi, ça a fait du boulot et de la place ! Arnaud n’aime pas la descente dans l’éboulis, instable, alors, il se fait bâtisseur et construit un super escalier. En haut, Constance et Fred assainissent le haut de la trémie en l’abaissant et en ouvrant plus la zone de descente. Nous faisons demi-tour à cause de l’heure qui tourne, mais nous arrivons quand même à voir la suite : nous voyons sur 1 m de long, le méandre fait toujours dans les 10-15 cm de large au plafond. 1 m plus bas, j’ai l’impression que le méandre s’élargit (40-50 cm de large ?). Après le mètre que nous voyons, il y a un virage, vers la gauche, nous ne voyons plus. En revanche, il y a de l’écho, je pense qu’il y a un puits pas très loin… En tout cas, le courant d’air est toujours bien présent !

Nous ressortons à 19 h, nous changeons, posons la corde et mon matos au CP19, puis descendons au refuge pour une fondue chez Romain et Charlotte.

Dimanche 06 septembre

Fred nous lève à 8 h, puis nous allons tous au V’Loise. Je perce les deux blocs que Pernard voulait supprimer. Malgré une paille défaillante, c’est chose faite. Nous sortons pas mal de seaux, et tirons un bloc supplémentaire. Vers 12 h, il tombe quelques gouttes, alors, nous plions bagages et revenons manger au refuge.

Il y a toujours un petit courant d’air soufflant (T = 4-5°C) en 2 points au fond du V’Loïse, mais quand même, ça reste toujours un trou au milieu d’un tas de cailloux…

Nous plions le refuge, puis descendons dans la vallée en décalés. Arnaud, Constance et moi partons du parking vers 17 h 30.

Matériel sur le bas des CPs :

Au fond du CP7, il y a 2 seaux + 1 massette + 1 pointerolle + la ligne de tir qui est accrochée sur l’amarrage en haut du puits.

Au CP19, il y a un kit avec la corde d’entrée du CP7 (attention pour ceux qui ne sont habitués, corde de 8 mm…), les noeuds sont faits, les amarrages (1 dyneema + 3 maillons) sont dessus. Il y a avec 6 plaquettes + maillons + goujons et mon matos de progression. Nous avons aussi monté 2 bidons étancehs de 50 L, actuellement vides, mais peut-être à monter au CP28 pour préparer le camp de juillet 2021 !

Participants à l'activité

Frédéric GFrédéric G.
Josiane LJosiane L.
Constance PConstance P.
Xavier RXavier R.

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