Scialet de l’Aspirateur

le 03/09/2022 | La-Chapelle-En-Vercors (26 - Drôme) | France
Nous avons rendez-vous à 9 h sur le parking. Crevé comme je suis, je suis lent au démarrage de Grenoble, et arrive bon dernier au rendez-vous ! Les ramasseurs de Champignons sont déjà en train de revenir à leur voiture, les sacs bien plein de cèpes !
Oliver entre sous terre vers 9 h 45, suivi d’assez près par Raphaël. Ils vont continuer la topographie et l’exploration du méandre du Téléphone, malgré la sur-motivation d’Olivier pour aller à la galerie Claire ! J’entre sous terre un peu après 10 h, puis Yohann et Steph suivent. Enfin, avec un peu de retard. En effet, ne connaissant pas après le départ de la galerie Claire, je les attends un bon moment :  à l‘entrée, Steph a eu un soucis sur l’alimentation de sa lampe qu’il a fallut régler !
Le courant d’air est faible, beaucoup plus faible qu’au printemps dernier. Aussi, dans le méandre Paye Ta Combi, il n’y a pas d’eau du tout.
Nous récupérons la corde sur la banquette peu après la galerie Claire, puis je découvre la suite : jusqu’à la Cathédrale, c’est super. Le boyau des Taupes qui suit passe bien aussi. La vire au dessus du Confessionnal est un peu technique, mais courte. Il y aurait moyen de la rééquiper juste avec un grand pendule, ce ne serait peut-être pas beaucoup plus rapide, mais bien plus confort. Les Nains Volants passent pas trop mal non plus, d’autant plus que c’est quasiment tout équipé.
Au sommet de la Basilique, nous prenons la direction du méandre du Téléphone. Raphaël et Olivier sont déjà à pied d’oeuvre. Steph déséquipe sa corde d’escalade dans l’amont pour qu’on la descende au fond. Nous récupérons aussi la corde d’Olivier qui est au sommet du P14. Yohan et mon descendons au fond du méandre, sortons le réchaud et cassons une graine. Steph nous rejoint, puis remonte dans le Téléphone sur l’appel de Raph et Olivier qui ont un « petit problème ». Nous pensons que c’est pour aider Olivier qui aurait du mal à franchir certains passages exposés en sommet de méandre, mais non, c’est parce que Raph à re(!)-fait tomber son téléphone au fond du méandre et qu’il n’arrive pas à la récupérer. Steph y arrivera, finalement ! Olivier remonte, tandis que Steph et Raphaël continuent la topographie et l’exploration du sommet du méandre du Téléphone.
Yohann et moi partons ver la rivière des Neiges. L’accès au premier puits est merdique au possible avec nos gros kits biens chargés, mais ensuite, plus nous descendons, plus c’est chouette ! Nous tentons bien de trouver la cache à matos de Steph (il nous avait dit : « dans pas longtemps, il faut escalader de 5 m pour atteindre un départ et c’est là »), mais sans succès ! Arrivés au siphon (joli mais pas clair), nous essayons de déterminer ce qui pourrait être intéressant. Il est 17 h. Nous attaquons une escalade une 40aine de mètres avant le siphon, au niveau où le méandre se transforme en conduite forcée. Yohann escalade, je l’assure. Il monte d’une vingtaine de mètres, jusqu’à un rétrécissement. Il y a un tout petit courant soufflant qui arrive d’un oeil qui serait à désobstruer (?). Ce serait probablement à revoir un jour où le courant d’air est bien plus fort dans l’ensemble du trou.
A partir d’un palier à 4 m du sol, je repère un autre départ. Ni une ni deux, Yohann reprend le perfo et les pulses ! Au bout de deux points posés, Steph et Raphaël nous rejoignent. Il est 19 h 30. Raph doit être dans son lit avant minuit, sous peine de se faire tirer les oreilles, et moi, je n’aimerai pouvoir avoir une fin de weekend sans être trop crevé. A 20 h, je passe la main à Steph pour l’assurance, et remonte avec Raphaël vers la sortie.
La remonté de la rivière des neige est assez rapide, ça va bien. Arrivé à la confluence avec le méandre des Pirates, nous grignotons et je récupère le perfo de Steph pour le remonter, comme promis. Je n’avais tilté que c’est une vraie gueuse… Avec, je sentirai bien passer tous les passages en boyau (et il y en a !). Nous remontons par la galerie Cachée (superbe, c’est en fait le lieu de la cache à matos de Steph, et sans connaître, à l’aller, nous ne pouvions pas la trouver !), et le puits de la Basilique. Son départ passe, mais ça mériterait un petit récurage de la paroi pour la mettre au gabarit de mon ventre ! Nous faisons une pause à la plage pour manger un coup. Nous en repartons un peu avant minuit (c’est raté pour l’horaire, et pourtant, je n’ai pas l’impression que nous ayons spécialement trainé), et arrivons dehors, sous la pluie vers 1 h 30. TPST : 15 h 30 à 16 h.
C’était une bien chouette sortie ! Il va falloir y retourner pour tenter de trouver un shunt au siphon, si shunt il y a !
Je retrouve mon lit à 4 h 30. Dimanche, je me lève à 13 h (ça faisait longtemps que ça ne m’étais pas arrivé), dans le gaz, en ayant mal de partout, et une bonne quinzaine de bleus sur chaque bras (pareil, ça faisait longtemps que ça ne m’étais pas arrivé, j’avais oublié ce que c’était que de faire de la spéléo un peu sportive…)
Je n’ai pas encore vu les données de la topo de Raphaël, Olivier et Steph dans le méandre du Téléphone Aval. Ils ont avancé de 100 à 150 m plein nord, et se sont arrêtés dans un puits estimé à 40 m environ. A voir avec le report topographique, mais je ne serais pas étonné que ce soit un nouvel accès à la rivière des Neiges.
TPST : 15 h 30 à 16 h

Participants à l'activité

Xavier RXavier R.

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