Scialet de l’Aspirateur

le 22/04/2022 | La-Chapelle-en-Vercors (26 - Drôme) | France
En résumé :
  • Nous avons retopographié la première partie de la galerie Claire. Après report sur le squelette général, ça améliore le bouclage, de 10 m d’erreur, on passe à 3 m d’erreur sur une boucle de 529 m (soit de ~2% à moins de 0.7%).
  • Nous avons topographié le méandre des feuilles : ~40 m, c’est étroit, et nous nous sommes arrêtés sur une étroiture ponctuelle où il faut faire parler la poudre.
  • Nous sommes allés ensuite au méandre des Crottins : dans la branche sud, c’est sale et étroit, arrêt au bout de 17 m sur une coulée de calcite, derrière, il y a un peu de noir, mais peu de courant d’air. Dans la branche nord, nous avons passer quelques étroitures pour retrouver un méandre un peu plus confortable (enfin, faut pas exagérer non plus…). Nous retrouvons un méandre actif (perte dans un P10 non descendu). Nous avons remonté le méandre jusqu’à l’arrivée impénétrable de la flotte. Ensuite, le méandre redevient étroit et plus sale, nous nous sommes arrêtés ici. Courant d’air aspirant, il faut y retourner avec une massette. 155 m topo.
  • Quelques photos au retour dans la galerie des Souris au pays des cristaux, puis dans le puits d’entrée.
  • TPST : 9 h 30
Un peu plus de détails :
Je passe prendre Nico à Villards, comme nous avons un peu de temps, nous buvons un café à Saint-Martin, puis nous nous retrouvons tous sur le parking de l’Aspirateur à 9 h 30.
Nous papotons un poil, puis entrons sous terre un peu après 10 h. Nous descendons ensemble jusqu’au départ de la Galerie Claire, où Nico faut quelques photos. David, travaillant en début de soirée, doit ressortir tôt. Il nous quitte donc avec Mathéo, Raphaël et François pour remonter. Pour eux, ça aura été une visite éclair. Il est 11 h 30. Ils sortent à 12 h 50. (TPST : 3 h pour eux)
Nico et moi laissons tout le bazar au carrefour, et partons juste avec le matos topo à la main. Nous refaisons la topographie du début de la galerie claire, en ne relevant que les visées de squelette pour être rapide, et en essayant de retrouver les précédents points topo (80 m retopo, 24 visées).
Une fois cette topographie levée, nous allons dans le méandre des feuilles. L’arrêt d’Aurélien du weekend précédent correspond à un dédoublement du méandre. La progression est alors momentanée un peu étroite, puis ça s’améliore. Nous arrivons à un coude à presque 180°, au niveau d’un petit carrefour. En paroi nord, un petit départ soufflant mais impénétrable part. 1 m 50 au dessus, il y en a un autre, toujours impénétrable et soufflant. La suite logique, dans le méandre principal, est rapidement bloquée par une étroiture ponctuelle, presque franchissable (je suis sûr que Mathéo et Raphaël peuvent passer…), mais qu’il faudra agrandir pour que la plupart puisse passer. Le gros du courant d’air vient d’ici, derrière, ça s’agrandi un peu, mais tout en gardant des dimensions comme au début du méandre. Nous levons la topo au retour (environ 40 m au total).
Comme il nous semble avoir été rapides, nous nous disons que nous pouvons aller aux terminus du méandre des crottins, terminus que j’avais noté « bof » ou « de m*** » dans ma petite tête, mais qu’il faut tout de même revoir.
Nous commençons par la galerie qui part au sud. Il faut s’engager à plat ventre. Contrairement au reste du réseau, ici, les parois sont tapissées d’argile liquide, je me pourri en un rien de temps. 17 m à plat ventre plus loin, je m’arrête sur du concrétionnement qui empêche le passage. 1 m plus loin, ça a l’air de très légèrement s’agrandir, mais je ne suis pas sûr que ça vaille le coup de faire parler la poudre… Il y a assez peu de courant d’air. Je reviens en levant les 17 m de topographie.
Nous allons ensuite dans le petit méandre où nous nous étions arrêtés sur progression en sommet de méandre, mal commode et dans la glaise sèche. Finalement, ça passe presque mieux dans le bas du méandre, couché sur une épaule. 5 m plus loin, nous nous relevons au niveau d’une petite coulée fossile qui arrive du plafond. Le boyau est ici impénétrable et sans courant d’air. Le courant d’air part dans la suite du méandre, mais c’est strech. Il faut s’enfiler dans une zone étroite, aux 2/3 du méandre, entre le plat ventre et le côté, avec une jambe dans le méandre. Nico, devant, est passé. Moi, j’ai bien mis entre 5 et 10 min avant de me convaincre que le caillou peut se pousser, que non, les étroitures n’existent pas et ne sont que psychologiques, pour finalement rejoindre Nico dans un élargissement…
La suite est plus humaine, un peu concrétionnée et assez propre, même si ça frotte un peu de partout. Nous nous dirigeons toujours plein ouest. Quelques dizaines de mètres loin, nous arrivons au sommet d’un méandre actif. Nous devinons le fond du méandre 10 m plus bas, ça pourrait se descendre en désescalade, mais nous n’avons pas essayé (pas de corde nécessaire). Le méandre vers l’aval semble étroit, mais nous sommes incapables de dire si c’est franchissable ou pas. Nous n’avons pas l’impression qu’il y ait du courant d’air vers l’aval de ce méandre.
Vers l’amont, le méandre perd de sa hauteur, et nous mettons les pieds dans le petit actif. Un peu plus loin, une cheminée en rive gauche (nord) permet d’apercevoir un départ de méandre pénétrable 5-6 m plus haut (escalade à effectuer). Après un coude à 90°, nous partons plus nord. 15 m après le virage, l’actif tombe dans le méandre de 3 m plus haut. Malheureusement, il ne passe pas, il arrive d’un méandre de 15 cm de large pour 50 cm de haut.
Le méandre que nous remontions continue vers le nord, le courant d’air y est toujours aspiré. Juste après l’arrivée d’eau, il y a une étroiture où une massette faciliterait le passage. Nico continue quelques mètres de plus, c’est toujours du même acabit, vers le nord. L’estomac dans les talons, nous décidons que cette arrivée d’eau est un excellent terminus pour cette fois, et qu’il faudra revenir avec une massette pour continuer. Ce que je pensais être un terminus qui ne motiverait pas les foules et qui serait rapidement impénétrable continue… Nous faisons demi tour en levant la topo (~155 m pour 46 visées). Certaines portions, surtout proche du terminus de mars 2022, sont assez sport à topographier.
Nous revenons au carrefour où nous avions laissé nos sacs. Il est 17 h bien tapés, et nous n’avons toujours pas mangé depuis notre petit dèj de ce matin… Nous nous posons pour satisfaire notre besoin primaire, puis passons un peu de temps vers l’aval pour faire quelques photos. Nous remballons ensuite le matériel pour ressortir. Au niveau du puits d’entrée arrivant dans la salle de l’échelle, nous ressortons tout le matériel pour faire de nouveau quelques photos. A 21 h 30, nous arrivons à la voiture.
TPST : 9 h 30

Participants à l'activité

Xavier RXavier R.

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