Dans le cadre de la thèse de Vivien et du Master de Romain, nous allons au scialet de Saint-Nizier pour aller voir une coupe dans des sédiments qui nous a été indiquée comme intéressante par Stéphane Jaillet.
A 11 h, j’attaque l’équipement du puits d’entrée. Ca fait longtemps que le scialet a été visité, et il me faut passer pas mal de temps à purger la terre, les cailloux, les branches et les troncs qui trainent. J’essaye tant bien que mal d’équiper confort pour Romain qui n’a jamais fait de progression sur corde sous terre. Le puits d’entrée est assez sale, il y a des tuyaux (plus ou moins cassés) pour dévier l’eau de la perte, des échelles métalliques, un vieil équipement (vieilles cordes, vieilles sangles…) qui trainent. A midi, je ressorts pour manger au chaud, au soleil dans le champ.
Vers 12 h 30, nous partons tous les trois dans le scialet. Après le puits d’entrée, (P13 + P4) nous devons franchir une belle désobstruction verticale (R4 + R3, chapeau aux désobeurs), pour prendre pied dans un chouette méandre dans le sénonien. Il est bien blanc, avec pas mal de silex, très propre, large de 1 m environ pour 6-7 m de haut et avec un bel actif. C’est vraiment chouette, je ne m’attendais pas à une cavité de ce type ici !
100 m plus loin, nous arrivons au laminoir en cours de désobstruction (désob des années 80). Visiblement, il y a eu un sacré travail, il reste encore tout le système de convoyage des wagonnets, ainsi que barrages pour limiter la flotte au fond. Il n’y a pas vraiment de courant d’air.
Nous trouvons une belle coupe peu avant la zone désobstruée, nous y échantillonnons du sable pour datation OSL, ainsi que des petits galets pour datations par isotopes cosmogéniques.
Nous ressortons à 16 h 30, et lavons le matériel dans le petit ruisselet sous la ferme à côté.