Nous nous donnons rendez-vous au parking Décathlon de Bron à 8 h 00. Bernard prend sa voiture qui est la plus grande. Nous ne sommes pas seuls sur l’A43, mais nous n’allons pas faire du ski. La circulation est très dense jusqu’à la bifurcation Chambéry/Grenoble. Nous nous garons au hameau du Grand Ratz, nous nous changeons et arrivons en 20 minutes à l’entrée de la cavité. Les cairns et la rubalise présents à proximité ont bien aidé à la trouver.
Tristan part en premier à l’équipement. Le 2ème puits est équipé en fixe et a été rééquipé avec des amarrages forés, nous installons une deuxième corde. Le puits suivant est également équipé en fixe, nous laissons un de nos deux kits d’équipement. Le 4ème puits est équipé partiellement en fixe avec une corde lovée. Un amarrage foré n’est pas terminé, cela ressemble à un problème lors du rééquipement, le perforateur a dû tomber en panne de batterie ! Les derniers de l’équipe récupèrent à temps le kit d’équipement laissé au puits précédent, avant de le descendre.
Cela se confirme, l’obstacle suivant n’est pas équipé, nous avons bien fait de récupérer le kit d’équipement. Cela devient plus étroit, les puits sont espacés de méandres courts mais pas très large. Benoît fait un refus d’obstacle devant un de ces méandres et nous attendra pour le retour. Nous poursuivons jusqu’au paléo-collecteur, les deux derniers obstacles sont de nouveau équipés en fixe.
La progression dans le paléo-collecteur, plutôt esthétique, est courte. Nous faisons demi-tour devant une vasque profonde jusqu’au bassin, où l’opposition est un peu glissante. Bernard et Tristan en profitent pour faire des photos. Le plancher du paléo-collecteur est recouvert d’une boue liquide de 20-30 cm d’épaisseur. Sinon, le reste de la cavité est plutôt propre.
Lien des photos : https://www.grosfichiers.com/NQTi7V855qE
Nous sommes surpris d’observer des insectes et des petits rhinolophes à cette profondeur, surtout nous sommes passés par plusieurs boyaux et passages étroits pour atteindre le paléo-collecteur. Nous constatons un fort courant d’air dans un seul passage étroit. Les autres secteurs étroits ne présentent pas de forts courants d’air, est-ce qu’il n’y aurait pas une autre entrée accessible à la faune souterraine ?
Le retour s’effectue sans trop d’encombres, malgré quelques sueurs pour repasser les sections étroites à la remontée.
Nous nettoyons le matériel au retour dans la rivière traversant Voreppe et nous sommes de retour à Bron en début de soirée.
Belle petite cavité peu connue, concrétionnée, variée et proche de Lyon, à 1 h 30 environ.
Profondeur : – 120 m
