Nous nous rejoignons sur le parking de covoiturage de Beynost à 8 h 00. Une route forestière mène au Golet aux Loups et l’épaisseur de neige recouvrant le bitume est de plus en plus importante. Nous ne regrettons pas d’avoir pris le Land Rover de Fred A. Au dernier embranchement de la piste avant d’atteindre la cavité, il n’y a plus de traces de roues. Nous tentons quand même de passer mais au bout de 30 mètres, le Land Rover reste planté dans la neige (20-30 cm). Nous déblayons avec les moyens du bord mais rien n’y fait. Nous mettons en place un palan (constitué de 3 poulies) et après avoir installé 3 ateliers successifs, nous réussissons à ramener les 1,7 tonne du véhicule sur la route.
Nous nous changeons, refaisons les kits et partons pour la cavité. La marche d’approche est de 15 minutes (contre 1 h 30 de déblayage et de palan).
Fred A et Clément entrent en premier pour équiper vers 11 h 45. Fred D et Nicolas déjeunent avant d’entrer sous terre 30 minutes plus tard. Les deux équipes se rejoignent à la salle du Chaos. C’est une surprise, la cavité est entièrement rééquipée avec des plaquettes et goujons de 10 mm en fixe jusqu’au méandre des Cérithes (enfin presque, quelques obstacles ne sont pas rééquipés).
De ce fait, nous gagnons beaucoup de temps à l’équipement : peu de plaquettes à visser, plus de spits à rechercher, plus d’amarrages naturels à équiper. Cela fait perdre un peu de charme à l’équipement.
Nicolas fait demi-tour à la salle du Chaos et remonte tranquillement. Clément et les deux Fred continuent. Les puits arrosent et la base du puits terminal (trou Noir) mouille bien.
Nous poursuivons dans le méandre des Cérithes, la progression est plus complexe (étroit) et nous nous arrêtons devant un boyau vers – 260 m (marqué « étroitures » sur la topo). Il est peu engageant, très étroit et il faut se mouiller. Nous faisons demi-tour.
Sur un des premiers puits de la cavité, à la remontée, Nicolas, le premier remontant le puits, entend un bruit bizarre avant d’arriver à l’amarrage, c’est un des deux mousquetons, qui équipe la tête de puits, qui a cassé au niveau du doigt du mousqueton.
A priori, le mousqueton se serait retourné et le noeud aurait appuyé sur le doigt du mousqueton au niveau de son pivot jusqu’à le casser (voir photo). C’est étonnant qu’un mousqueton puisse casser de cette manière, l’amarrage était doublé.
Nous sortons de la cavité en début de soirée puis rentrons ensuite sur Lyon.
Nettoyage du matériel à Miribel dimanche après midi.
TPST : 7 h 30
Profondeur : 260 m.