L’année dernière, nous avons tenté de le faire au club mais nous n’avions pas trouvé l’entrée. Cette fois, j’ai pu récupérer un autre descriptif d’accès (merci au blog des Tritons), et cette fois nous l’avons trouvé sans trop de difficulté, une piste forestière récente passe même devant ! Le descriptif d’accès que l’on trouve avec la topographie est totalement faux.
Nous entrons sous terre en début d’après-midi. Le gouffre s’ouvre par un très beau P65 fractionné. L’équipement en place date un peu. Les spits de la tête de la première longueur du puits ont été placés en fonction d’un arbre tombé en travers de l’entrée. L’arbre est trop pourri maintenant pour être utilisé comme amarrage naturel et le passage du premier fractionnement est compliqué.
Nous rajoutons un spit pour créer un fractionnement intermédiaire avec un amarrage naturel, cela permet de couper la dernière longueur du P65.
Laure continue son apprentissage à la progression sur cordes et s’arrête à -65 m avec Josiane. Fred et Bernard continuent jusqu’à -100. Fred passe ensuite la première chatière désobstruée pour s’arrêter au sommet d’un P12 équipé avec un mono-point avec frottement. Au vu de la fiche d’équipement, le reste de la cavité est à rééquiper, les mono-points semblent être la règle.
Retour en surface en fin d’après-midi.
Nous lavons le matériel sur la route du retour dans l’Albarine et nous rejoignons Lyon en début de soirée.
Le gouffre de l’Empogne est une belle cavité, peu pratiquée et c’est un tord. C’est une classique sympa. On ne quitte pas la corde, la cavité est adaptée pour l’apprentissage à l’équipement et faire de la verticale. Elle est bien plus esthétique que le gouffre d’Antona. La zone d’entrée ainsi que le fond de la cavité à partir de -105 m sont à rééquiper en plantant des amarrages forés si possible.