Le rendez vous est fixé au local à 8 heures. Nous préparons le matériel d’équipement et nous partons à 8h30. Hervé est le seul à posséder une voiture qui est remplie avec 5 personnes.
Nous arrivons vers 10 h 00 et rejoignons Alexandre déjà sur place.
Nous trouvons sans difficulté la cavité. La trappe d’accès a été changée (le tampon d’assainissement a été remplacé par un panneau de signalisation recyclé beaucoup plus simple à manipuler).
Nous avons la surprise de constater que la cavité est équipée en fixe, nous équipons en double malgré tout. Il semble que ce sont les cordes du congrès national de Nantua de juin dernier, la cavité n’a pas encore été déséquipée.
Nous arrivons sans encombres à la base des puits. Nous faisons un détour dans la galerie de la Marmite jusqu’au siphon qui n’est pas engageant. Nous continuons jusqu’à la salle de l’Etoile où nous déjeunons. Nous poursuivons dans la galerie des Nodules. La cavité est propre et sèche jusqu’à maintenant, la progression est agréable. Nous sommes à un étiage extrême mais l’eau et la boue sont bien présentes dans le secteur de la galerie des Nodules, constitué de nombreux passages bas voire très bas. Nous faisons demi-tour à la salle des Nodules, les puits remontants permettant d’accéder au secteur de Préoux inférieur, ne sont pas équipés. Nous avions envisagé éventuellement de faire la traversée si tous les passages étaient équipés en fixe, cela aurait été possible vu les conditions météorologiques.
Au retour, Alex, Fred, Hervé et Guillaume font un détour dans la galerie des Poupées pour rejoindre la salle des Dunes. Morgane et Nicolas préfèrent ressortir directement.
La galerie des Poupées bute rapidement sur un petit siphon désarmorcé artificiellement (les travaux de pose du tuyau de vidange de ce siphon sont bien visibles). Le passage du siphon est une belle chatière et nous arrivons dans une salle avec une corde en fixe pour remonter un P18. Guillaume et Alex ont laissé leur baudrier derrière la chatière, Alex en est quitte de faire l’aller-retour. En attendant, Fred fait un aller-retour à la salle des Dunes qui finalement n’a pas un grand intérêt. Une désobstruction importante est en cours pour dégager du sable dans un méandre fossile (personne n’a peut être pas continué la désobstruction depuis 20 ans ?). Après vérification sur une topographie lisible, il s’avère que ce n’était pas la salle des Dunes mais une petite salle intermédiaire.
Retour vers l’extérieur, l’équipement en double des puits est apprécié et permet de ressortir rapidement.
Retour aux voitures, changement et arrivée sur Lyon en soirée. Il est tard pour laver le matériel et toutes les rivières dans le Valromey sont à sec. Nous lavons le matériel vendredi après midi dans le Rhône à proximité du pont Raymond Barre (le nouveau pont du tramway) à Gerland, sur un débarcadère de kayak. L’endroit est plus adapté que Miribel.
Profondeur : 80 m