Nous choisissons en dernière minute de faire le puits de Rappe à Neuville sur Ain que nous ne connaissons pas. Nous arrivons sur place vers 11 h 15. La voiture est garée à 50 m de l’entrée de la cavité. Nous nous préparons, mangeons et équipons le puits d’entrée sous un soleil printanier. Entrée sous terre à 12 h 30. L’entrée est un puits busé sur les 10 premiers mètres, les 5 derniers mètres du puits sont en pierre. Nous arrivons dans une galerie de belle dimension. Nous parcourons la cavité au plus évident (Salles Hautes) et progressons dans des galeries et salles de belles tailles, mais un peu boueuses au sol.
Nous poursuivons dans un boyau (Pente de Glaise). Une sangsue bien charnue est présente dans une flaque au départ de ce boyau et nous nous demandons de quelle manière elle peut se nourrir à cet endroit. A la sortie du boyau, nous débouchons à un carrefour.
La topo n’est pas très compréhensible et parcourons toutes les galeries depuis ce carrefour. 1ère galerie à droite avec un passage bas dans l’eau qui ne mouille pas trop et nous arrivons dans un méandre où nous devons faire quelques acrobaties pour progresser. Nous nous arrêtons devant un petit lac. Thomas C. tente d’avancer un peu mais fait demi-tour rapidement avant de s’enfoncer totalement dans l’eau et la boue. Retour au carrefour, nous nous engageons dans la 2ème galerie qui est très agréable à progresser au début mais cela se corse rapidement, les oppositions en hauteur deviennent très glissantes dans ce méandre.
Retour au carrefour et nous allons dans la 3ème galerie. C’est l’aval du collecteur qui se perd rapidement dans une étroiture verticale (qui passe sans problème mais ça mouille franchement). Nous rejoignons une immense galerie très esthétique (pour la taille de la cavité), c’est la galerie Est et nous comprenons enfin la topographie de la cavité !
Retour au carrefour. Nous faisons une incursion dans une galerie annexe et nous arrivons à l’Entonnoir. Nous l’équipons mais il n’y a rien au fond hormis un boyau à peine pénétrable à moins de 10 mètres de profondeur.
Retour à l’extérieur. Nous rencontrons la propriétaire du terrain de l’entrée de la cavité avec laquelle nous discutons un bon moment.
Nettoyage du matériel à Pont d’Ain et retour à Lyon en début de soirée.
Nous avons fait la majeure partie de la cavité hormis le secteur des galeries basses. C’est une cavité peu connue mais très intéressante à pratiquer, surtout pour l’apprentissage de la progression dans les méandres.