C’est le second opus du stage perf CDS69 2023, dans le Doubs, au gîte de Montrond-le-Chateau. Sitôt arrivé à la salle du bas, je remonte à la grange pour préparer les kits avec mes stagiaires. Je papote pour en connaître un peu plus sur leur parcours, répondre à leurs nombreuses questions.
Après la dîner, l’ambiance est espiègle, ce qui ne m’étonne pas avec cet organisateur de stage 😀
Tout le monde finira par aller se coucher, sauf Mahiédine et moi-même, car c’est le premier avril et nous allons chercher plein de cordes et mousquetons pour les accrocher partout où c’est possible, dans tous les sens possibles, avant de nous endormir dans la salle.
Le petit déjeuner se passe dans la salle du bas, au milieu d’un labyrinthe de cordes. La majorité est favorable et se prend au jeu de sortir du dortoir à 4 pattes, d’aller chercher café, tartines et autre sans toucher les cordes. Mais ça ne fait pas l’unanimité, probablement que certains étaient déjà éprouvés par l’ambiance espiègle de la veillée et/ou d’une nuit hachée par les ronflements.
C’est parti pour un perfectionnement à l’équipement au Gouffre de Vauvougier. Mathilde est partante pour équiper la gauche du porche et Énora la partie droite, qui est déjà équipée par Théo PRÉVOT et son équipe partis explorer le fond. Vauvougier est un test pour Énora, car elle a une appréhension du vide. Quand à moi, je reste sous le porche à l’abri de la pluie, allant de gauche à droite, en attendant de quel côté je vais devoir descendre en premier.
Mathilde pose quelques questions quand à son positionnement ou la lecture de cavité pour moins se fatiguer en plein vide.
L’appréhension du vide d’Énora avec la lumière qui inonde le porche de Vauvougier se transforme en une peur panique. C’est très compliqué de faire diversion ou de la rassurer. Si bien qu’elle finit par faire demi tour et mettre les pieds sur la terre ferme. Je déséquipe les quelques points qu’elle a réussi à poser et nous nous rapprochons du côté gauche ou Mathilde finira par descendre et être doucher avant même d’essayer un pendule. Elle commence à fatiguer, Enora a froid, nous décidons de rentrer.
S’en suit, nettoyage, debriefing, apéro et repas, avant que Mahiédine se fasse rendre la monnaie de sa pièce, saucissonné sur un matelas par Aliona et d’autres.