Profitant d’un séjour à Toulouse nous allons passer quelques jours dans le refuge à Salège dans le refuge du club EPIA de Toulouse.
Nous y arrivons le samedi soir et passons la soirée à reprendre contact et à définir les activités des prochains jours.
Pour le lendemain cela sera le trou du Balibalot. C’est un trou à très fort courant d’air et qui devrait rejoindre le gouffre du BELLE. Cavité majeure du secteur et qui draine le massif. Le Balibalot en exploration de manière suivie de puis deux ans, environ.
Une partie de l’équipe nous rejoint le dimanche matin au refuge et c’est aux alentours de 11 heures que nous prenons la piste forestière en voiture. Nous nous préparons rapidement et entrons sous terre peu de temps après. Effectivement les feuilles à l’entrée se soulèvent et est aspirant.
Lucienne Webber, la sœur de Benjamin, nous garde Océane et c’est depuis quelques années, la première sortie sous terre que nous faisons ensemble, Nathalie et moi. Rapidement nous arrivons à la zone de tir. Elle est située à -20 et malgré cela, le parcours est sportif…
Rapidement le perfo démarre. C’est Denis qui perce et Tigrou qui l’assiste. Nathalie et moi allons visiter la suite de la cavité, à ce stade là composé d’un seul P. 10.
5 trous d’un diamètre de 12 constitueront le tir. La mise à feu se fait correctement et, si à l’entrée un bon courant est présent, ce dernier se diffuse et se perd tout au long du trajet. En plus de cela, aujourd’hui, la température extérieure est relativement douce.
En réalité, le gros du courant d’air se perd très nettement dans une zone de trémie mais aucune suite n’a été trouvée dans cette partie de la cavité.
La zone a donc du mal à dégazer. On attend malgré tout un quart – d’heure avant d’aller au résultat. Cela a bien fonctionné et on peut tout de même déblayer. Assez rapidement, Benjamin peut descendre dans la suite et attaquer la première. Les premiers mètres sont assez spacieux et ce bout de méandre amène dans une salle qui, malheureusement, sera la dernière de cette zone de la cavité. Fin sur départ gros comme un poing et rempli d’eau.
C’est vraiment dépités que mes collègues et moi regagnons la surface à telle enseigne que Tigrou compose une ode au trou sur un air dont vous devez bien vous douter.
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