Samedi 24 mai
Steph étant crevé, nous (Steph, Vincent et moi) avons dormis à Morillon, et montons au refuge dans la mâtinée, sous un joli soleil. Au refuge, nous refaisons les sacs, mangeons un coup, et remettons les sac sur le dos, et montons au CP62.
Nous entrons sous terre vers 15 h, avec le perfo et de quoi casser à la paille les lames du méandre amont, c’est le méandre d’où vient le courant d’air soufflant en été. Steph équipe son accès en direct, et nous commençons le travail à la première étroiture sévère que nous avions passé Steph et moi lors de la première. Pour tirer, nous nous positionnons dans l’aval, au sommet de la conduite forcée, ce qui limite les gaz. Au total, nous faisons 6 pailles, et avançons d’une dizaine de mètres. Le méandre remonte toujours, malgré les tirs et il reste encore étroit par endroits. A 6 m du terminus précédent, le méandre tourne vers le sud. C’est au niveau de ce virage, que le petit actif qui coulotte dans le méandre arrive, par un petit trou d’à peine 1 cm de diamètre. La suite du méandre est ensuite plus salle, moins décolmatée. Je vois sur 3 m environ, le joint de strate fait 10 cm de haut, et le méandre en dessous doit faire dans les 20 cm de large. Il y a du travail à faire, mais la jonction avec le CP32 tout proche par la n’est pas gagnée.
Pour le dernier tir, Steph est allé dans le méandre aval du CP32, pour d’une part voir si un départ à courant d’air n’avait pas été raté, et aussi pour essayer de nous entendre (il n’y a qu’une dizaine de mètres !!!). Aucune jonction audible n’a pu être effectuée, mais cela nous a tout de même donné envie de reprendre le CP32, en commençant par l’élargissement des points les plus étroits !
Nous sortons vers 20 h. TPST : 5 h
Au refuge, nous retrouvons Romain et Greg, en pleine cuisine. Ils sont montés dans la journée au refuge, tout en prospectant dans les barres en dessous des Barmes. Ils ont marqué un petit trou, le BA07 (gravé sur le rocher), mais sans grand intérêt. Je les laisse écrire leur compte rendu.
Dimanche 25 mai
Dans la nuit, un réveil a sonné un certain nombre de fois, il devait être dans les 4 h 30 du matin… Il va falloir bannir les téléphones du refuge ! Malgré cela, nous nous levons assez tôt. Romain et Greg descendent rapidement pour être de retour sur Lyon tôt.
Vincent reste au refuge à nettoyer le matos et ranger les affaires.
Steph et moi allons au BA06. Au fond, nous équipons le pendule que Dav avait fait, et en quelques coups de massettes, Steph ouvre le passage. Cela nous permet d’accéder à une zone un peu plus grande dans le large joint de strate, de nous décaler vers le SE de quelques mètres et de descendre de 4 m environ. Malheureusement, cela ne nous permet pas d’accéder au terminus que j’avais vu par en bas la dernière fois. Nous enlevons quelques cailloux afin de mieux voir. Avec un piochon, il serait possible de continuer à l’horizontale dans le joint de strate. Ce n’est pas large, il y a de la glaise à enlever, mais il y a du courant d’air. On voit sur 3 m, et après, ce sera la surprise. C’est un petit chantier pour Cataphiles !
Juste avant de remonter, Steph va voir mon terminus, tout en bas. Il va même plus loin que moi, en forçant le passage dans le joint de strate. Il n’arrive pas en bout de la partie horizontale, mais il lui semble qu’au niveau de ce que j’avais vu, la galerie descend, d’un mètre en dénivelée, et repart à l’horizontal.
Nous ressortons après un TPST de 2 h.
Nous lavons le matériel, et montons au refuge du haut pour dire bonjour car Jean et sa femme sont arrivés pendant que nous étions au BA06 !
Nous redescendons en tout d »but d’aprem pour pouvoir avoir le temps d’aller faire notre devoir de citoyen…